le cheveu court et le sein nu
la ville bruisse faiblement
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Depuis la CHAMBRE NOIRE où loge et s'exprime l'esprit de GAËNA, on a vue sur l'issue de la Rue de La Muse. Sur 'pavupapri', l'artère prolonge en Polésie le chemin de traverse des BOIS DE GAHENNE.
C'est à mon cher mainate que je dois cette rencontre. Rentré d'un de ses nombreux surv(i)ols de la blogosphère, il m'a indiqué cet espace particulier, animé par les photographies de GAËNA... J'ai donc pris une chambre en location, la dArKRoOm, sise à l'Hôtel Gahenne, 17 Rue de La Muse, afin que l'artiste puisse y séjourner à l'occasion de son passage en PoLésie.
D'autres photographes ont ainsi retenu mon attention, suscité mon besoin d'écrire au sortir d'un rêve. Mais c'est vers GAËNA que je suis retourné toujours plus fréquemment. Sans qu'il s'agisse, à proprement parler d'une collaboration effective entre son travail plastique et mon écriture, il s'est établi de l'un à l'autre des liens de correspondances, jusqu'au vertige parfois.
La présente liste de polèmes se complète encore de deux albums "LA CHAMBRE VAGUE" et "dArK RoOm", dans lesquels chaque photographie est agrémentée d'un texte court.
J'adresse alors un grand merci à Dame Gaëna, aux fruits de son regard, à la grâce de sa geste, pour m'avoir permis d'explorer certaines zones d'ombres, plus ou moins contrastées - toujours chargées d'essence! Elles n'attendaient qu'un support, et découvrirent un formidable prétexte dans les évocations qui peuplent LA CHAMBRE NOIRE DE GAËNA.
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© 2007-2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
tous textes inspirés de photographies
extraites de LA CHAMBRE NOIRE de Gaëna
De toutes les habitations visitées Rue de La Muse, celle de Cattleya demeurera celle que j'aurai fréquenté avec le plus d'intensité durant l'année deux mille et sept. Mainate sur l'épaule, je fais encore le chemin virtuel jusqu'au portillon de son jardin, mais il en va des muses comme des chatounettes : elles grandissent, lèvent la tête, qu'un oiseau passe et c'est la fête ; elles partent à leur tour en quête. Pauvre polète ? que nenni ! Rue de La Muse, en Polésie, certain jardin ne tombera pas dans l'oubli. Telle est la vertu (la magie ?) de l'Ecrit...
J'ai cru un moment devoir limiter ma ferveur à une cinquantaine de polèmes. Il en fallut davantage, n'est-ce pas ? Quand on aime...
Catt', La Catt', c'est toujours Cattleya, dont je connais le nom, le coeur au fond et le tendre sourire, que je remercie donc pour tout ce qu'ils m'inspirent.
© 2007-2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
un soleil brille à nouveau
après l'orage
son trop plein d'eau
ses gouttes de doute sous ma peau
expirent
un nuage passe
- je crains le pire,
et puis s'en va
me laissant là
sous le soleil
jamais pareil
toujours brûlant
quand le vent tombe
après l'orage
sa pluie en trombes
et la vapeur
de mes sueurs
s'estompeone two three four
tell me that you'd like some moreun deux trois, Catt'
ton silence me coupe les pattesle soleil passe à nouveau
sous l'horizon
comme un profil, oblong
ses lignes douces défilent
des vagues d'ors orangés
où je crois te retrouver
- en douce,
écho sous ma peau
tu pousses, tu pousses
mon doux danger
qui tant me plaîtet coule et roule de la nuit
lente et longue l'eau de pluie
sur ma vie loin de la tienne
quoi qu'il advienne
tiniak © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
Elle frappa trois coups avant d’entrer
s’installa, prit ses aises avec moi
qui ne l’attendais pas
Son silence
résolu à l’absence
assénait l’évidence extrême
mettrait le point ultime
à la fin du poème
Alors
dans un dernier effort
de mon être entier
de toute ma pensée
de ma chair si fragile
puissamment indigné(e)
contre mon propre sort
grave, je me suis résumé(e)
grave, je me suis consumé(e)
en clamant haut et fort
pour opposer encore
tout de ce que je suis
- que je ne serai plus,
en un seul et long cri
aigu
norbertiniak © 2004-2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
texte inspiré d'une oeuvre de E. DUMONT
à découvrir sur "Colors of Poulili"
(illustration : "Le Cri" de POULILI)