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saline

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Ton cheveu court dans l'air marin
d'un élan puissant qui te porte
au-devant de la vague morte
ignorant que le ciel en berne
pleure la fin d'un frêle été
vite passé

s'en va, s'en vient
à la poursuite de tes reins sous la gouverne

Je demeure assis sur la dune
guettant la lune
qui surgira de la lagune, et le dolmen
où nous attendions la marée
pourra de nouveau abriter
nos tendres suées, nos haleines
qui se cherchent des grenadines
sous la saline

Quand nous regagnerons les Bois
je te redirai tout cela
au portillon tu souriras
et tu prendras congé de moi

je chérirai le souvenir de ton sourire
pour te le dire
et te le dire
et te le dire

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tiniak © 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
inspiré par les photographies extraites
de la CHAMBRE NOIRE de Gaëna

Commentaires

  • "Lune, lune, lune, lune... d'amertume ou bien sucrée, lune, lune, lune, lune, douces pommes de mon pommier", Julien Clerc la chantait, Etienne Roda Gil était son parolier...

    Comment vas-tu, cher poète ?

  • "Tutti va bene ne crois-tu pas, l'heure est
    si tranquille
    l'heure est tranquille et nous tire de tout
    mauvais pas" - dominique a.

    et toi, c'est comment NYC ?

  • c'est en décalage... vois donc, il est si tard et je me promène encore en ces lieux où tous dorment... et puis c'est si tranquille NYC... on y croise des milliers d'écureuils, les poétes y vendent leurs poésies dans la rue (si, si...) et puis... la statue nous rappelle à notre devoir de Liberty.

    Bonne nuit poète, je vais me coucher, il est déjà 9h du soir à NY city.

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