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acrostiche

  • Comme ça, playlist...

    Comme je voudrais savoir pleurer en dansant
    (comme cette fille, Elena, aux bras tombants)

    Comme tu m'es hors de portée, Ô Johnny Boy!
    (comme tes accents délurés, en Ode to Joy)

    Comme il me manque, cet écho pur et si doux
    (comme le soupir ténu de Léa Seydoux)

    Comme nous somme un Clair De Lune et sa surprise
    (comme bondit, droit au but, Flight Facilities)

    Comme vous m'êtes devenus trop rarissimes
    (comme un vent, surgi de loin, caressant les cimes)

    Comme elles me sont franchement indiscutables
    (comme les doigts noués, priant dessous la table)

    Les fraîcheurs !
    qui se sont hasardées à pleurer du bonheur

     

     

    tiniak © #2020annéedemerde ! DUKOU ZUMIN & ditions TwalesK

  • Voyelles en parenthèse

    Alors que j'aime encore
    ton ombre, Sémaphore
    (au nombre délicieux)
    m'encombrent trop de cieux

    Et puis le temps a fui
    sans le vent, sans la pluie
    sans le pas des passants
    (pas sans ronger mes sangs)

    Il fait soudain plus doux
    (à m'en tordre le cou)
    quand le fleuve reflète
    le vol d'une bluette

    (Oh, ce n'est qu'un billet)
    Je ne sais pas prier
    mais ton prix est le mien
    tant que l'on en convient

    Un mot nous fait défaut...
    Nos âmes, dos à dos
    en connaissent le coût
    Il se paie à genou

    4251919558.giftiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • LN, foi d'eux

    La neige veut tenir
    un autre témoignage
    quand le printemps fourrage
    un bourgeon à venir

    Ne boudons pas plaisir
    d'y voir, avec ardeur
    un regain de bonheur
    quoiqu'il faille mourir

    La joie peut être sûre
    dans un humble regard
    porté sur le trottoir
    ou fleur dans les ramures...

    Ne boudons pas la joie
    de l'instant incongru
    qui nous révèle nus
    dans l'arbre à mille doigts

    hélène,arborescence,deuil,tiniak le niak

    à ma Tatie Chérie et son fils, Fabrice.

    tiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Daledé 2020

    Dans le vaste couloir du soir
    la mémoire serpente…
    C’est pas que ça me tente
    C’est que je n’y peux mais
    et que n’y loge aucun espoir

    A ses murs, des peintures
    où d’oublieux portraits
    portent les yeux ailleurs
    un sourire distrait
    à leurs ourlets de beurre
    m’épure

    Là, nulle escale, pas un souffle
    y chemine pied nu
    dans de larges pantoufles
    avec le regard cru
    qui sied à l’ingénu
    comme aux âmes coupables

    Et je sens que je sais que mon sang a bouilli

    Détaler ? Impossible…
    le songe suit mon cours

    Eveille-toi, Odeur
    où je fais un malheur
    dans ce crâne velours

    dédale,tiniak,poésie univoque,mémoire au carré,portrait


    tiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Larme (au noir)

    L’heure est tombée sur mes genoux

    avec des larmes plein les yeux

    des gratouillis dans les cheveux

    et la voix pleine de courroux

     

    Aube, es-tu ma prochaine peine

    avec ton soleil tout pâlot

    ton herbe emplie de grenouillots

    et l’abandon de mes domaines ?

     

    Revisitons quelques histoires…

    ou non ! Raccrochons plutôt notre verbe

    à celles demeurées dans l’herbe

    amoureusement, certain soir...

     

    Mais, c’est vrai ! Tu m’aimes donc tant

    qu’une tête (en boulangerie)

    de nègre, pas trop décatie

    pour figurer just’ là, devant

     

    Elle ne dit rien - par mégarde ?

    Je sors le chien, à l’heure dite...

    fourbissant ma prochaine invite

    ce qui vaut bien que je m’attarde

    tiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK