Oh, les filles ! sœurettes, vos voix
où nos grand-mères nasillent (comme poupons)
et les divas-pities scintillent (sans compromission)
proprelettent les ondes
et vos joujoux poppy frétillent vos recettes
répondent
à quelque incantation secrète
que ne peuvent entendre plus
que les chairs tendres et disparues
tatou,
"...la vie, / c'est comme / une boîte de chocolats..."
une larme suffira sur la joue sous l'œil
(souris kazou,
j'embarque après vous mon deuil)
une brillance lui fait écho
s'effeuille des spirales
vocales bancales
Oh, les filles ! coquines
vestales riant à la porte Colline
- grimace à la face des joyeux sots,
plein pot, les nuances !
tout l'air tremblant qui danse
et la peau qui résonne
s'étonne
jupons,
Japon,
tout un chenil en tête
chanson,
scansions
toute, la ville en fête
à l'écoute des deux sœurettes
déroulant
déroutants
les arpèges
la nuit
la pluie
se désagrègent
pincez-moi, fort
je ne sens rien
c'est que je rêve
c'est bien
tiniak ©2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK