Dans cette paix tout apparente
ondoie la soie d'un cheveu sombre
que n'altère pas la pénombre
en lutte avec le linge blanc
Dans ce lent instant suspendu
la vie et la mort se regardent
l'une ou l'autre ne prenant garde
au réveil d'une âme repue
" Je vous ignore " dit une voix
ne s'adressant à aucune autre
tandis que ce corps nu se vautre
dans les lambeaux de son émoi
Hors de toute peur ou violence
songeant à ses Bois de Gahenne
ce grand corps aux formes amènes
retourne en terrain d'excellence.
tiniak (norbert tiniak)
© 2007 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
photographie tirée de LA CHAMBRE NOIRE
de Gaëna
Commentaires
Décidemment lorsque tu écrits sur la Chambre noire, j'y trouve une ambiance particulière par tes écrits.
tres inspirée !! j'ai beaucoup apprécié ce texte délicieux !
tsi hi...
Allez z'y voir, c'est du tout cuit!
par ici les amis : [ http://epinal.blogspot.com/ ]
...ou par les liens contenus dans les toffs.