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Es-tu libre... ? de t'attacher à ce qui compte, au vrai, pour toi de ne plus t'abreuver au puits d'après l'orage de coucher le dos nu sur un sol habité de mêler ton cheveu à son rêche paillage de nourrir ton courage à des sources poreuses
Quand tu vibres... Est-ce, pied déchaussé, d'aller par la campagne ? Est-ce d'être en émoi devant ce geste pur ? Est-ce pour l'aventure et ce qu'elle hypothèque ? Est-ce encore à l'endroit d'une enfantine audace ? Est-ce d'enfin rasseoir ton songe au pied du mur ?
Je te livre...! au moment délicieux de dé-lire le monde à la lente surprise au regard attendri aux quatre fers en l'air animant le parquet aux stries de bleu pleureux allongeant les parois en cet appartement apparemment comblé
Alors, tu prends tes clics et moi, j'en fais des flaques
Une ombre est passée au tableau apprendre sa leçon du jour tandis que d'autres, dans la cour s'emparaient d'un éclat nouveau
Le maître lui pose question (est-ce que je l'ai méconnu pour ne l'avoir pas entendu ?) sa craie en main, la ride au front
Elle, de se ronger les sangs Lui, patient devant le tableau lui tend la craie, sans dire mot Elle frémit à cet instant
"Merde, Maître; j'ai tout foiré !" (le cri demeure à l'intérieur) Une fois surmontée la peur l'ombre formule une pensée :
Aucune erreur n'est inhumaine... Chacune oriente son destin au chant des orgues - surhumain ! où se jouent l'ordre des semaines et la qualité du festin
Je les entends longer mon sang - que meure l'heure !
Souples feutrines dans le living - songes rieurs...
Maintenant que j'aime j'attends qu'ils me viennent (en chaussettes mauves)
L'âme seule et même écraser la peine (en mon cœur guimauve)
Leur chanson, pas à pas lustre un sol déjà las... Est-ce là qu'est ma gloire ?
Exemptés, rires gras ! Fi ! "...de vie à trépas..." Voilà, toute, l'histoire
Et je les vois venir, à moi, mes anges tendres qui me disent "Papa, c'est quand tu nous fait rire ?" "Papa, c'est quoi ce train qui te fait tant frémir ?" quand je n'ai jamais su à quel "bon saint" me pendre
Retour en poLésie... Des pas dans le couloir ? Les miens font, en écho, une histoire connue avec la rime en "oh!", avec la rime en "uh !" à quoi j'arrime, enfin, mon aspect de passoire
Et fonde l'heure comme le beurre dans mes poreux viscères
Quand j'inscris, là mes concordats sur de frêles barrières