Elle frappa trois coups avant d’entrer
s’installa, prit ses aises avec moi
qui ne l’attendais pas
Son silence
résolu à l’absence
assénait l’évidence extrême
mettrait le point ultime
à la fin du poème
Alors
dans un dernier effort
de mon être entier
de toute ma pensée
de ma chair si fragile
puissamment indigné(e)
contre mon propre sort
grave, je me suis résumé(e)
grave, je me suis consumé(e)
en clamant haut et fort
pour opposer encore
tout de ce que je suis
- que je ne serai plus,
en un seul et long cri
aigu
norbertiniak © 2004-2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
texte inspiré d'une oeuvre de E. DUMONT
à découvrir sur "Colors of Poulili"
(illustration : "Le Cri" de POULILI)
Commentaires
Je voyais + un cri grave moi... §:)
ômmmmmmm