Je les entends
longer mon sang
- que meure l'heure !
Souples feutrines
dans le living
- songes rieurs...
Maintenant que j'aime
j'attends qu'ils me viennent
(en chaussettes mauves)
L'âme seule et même
écraser la peine
(en mon cœur guimauve)
Leur chanson, pas à pas
lustre un sol déjà las...
Est-ce là qu'est ma gloire ?
Exemptés, rires gras !
Fi ! "...de vie à trépas..."
Voilà, toute, l'histoire
Et je les vois venir, à moi, mes anges tendres
qui me disent "Papa, c'est quand tu nous fait rire ?"
"Papa, c'est quoi ce train qui te fait tant frémir ?"
quand je n'ai jamais su à quel "bon saint" me pendre
Retour en poLésie... Des pas dans le couloir ?
Les miens font, en écho, une histoire connue
avec la rime en "oh!", avec la rime en "uh !"
à quoi j'arrime, enfin, mon aspect de passoire
Et fonde l'heure
comme le beurre
dans mes poreux viscères
Quand j'inscris, là
mes concordats
sur de frêles barrières
Qui puis-je ?
Qui fuis-je ?
Qui suis-je ?
Ou pas !
(zappe "ah")
Banque
Franck !
tiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
Commentaires
Pas Zappa ?
Ah ben si... ;-)
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Tsi hi (rire sifflé), ma chérie.
C'est si bon de recevoir ton regard...