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Nul nouvel écrit à paraître désormais sur cet espace. Le rachat de la plateforme aura sonné le glas de sa gratuité d'ici la mi-février prochaine. 'paVupApRi' migre donc progressivement vers Canalblog, sous l'intitulé 'poLétiquement vôtre'.
Je tiens à remercier, avec enthousiasme, tous les esprits libres qui ont concouru à faire de ce blog, dédié à la poésie comme à la fantaisie, un endroit de riches échanges, collaboratifs, parfois. Bien désolé de ne pouvoir les emporter avec moi sur http://niak65poletique.canalblog.com/, où je compte bien retrouver les plus fidèles d'entre vous; à très bientôt plus vite que ça, hein ?
Mille et un câlins cérébraux ! David, alias tiniak le niak
Le Chien, lui, l'assortit à ses poches bien vides... La nuit n'est pas plus riche, encor moins ses pensées Elle a tangué un peu avant de se lancer parmi les ombres crues sur des sols impavides
Qu'importe le moment... au comble de l'ivresse il se nomme Abandon; son murmure est brutal ! Le Chien tirant plus fort, et plus trouble son mal Elle n'a qu'à serrer à son poignet la laisse
Le vertige est complet; liquéfiée, Elle avance une idée à creuser - peut-être après la chute... la confie au pavé et ses traces de lutte toute, aux regards fuyants, muette et fulgurance
Le Chien a décampé, ailleurs, dans l'intervalle La nuit s'est déchirée; le front dans l'escalier Elle a tangué un peu avant de vaciller parmi tous les déchets de son Sentimental
Quelqu'un crie dans son ventre - est-ce un chant méconnu ? "- Woouhoou, hou ! Viens vivre avec moi, petite... Petite... Rien ne va, mais ça ira bien, car tout va vite le meilleur et le pire, au gré des vents, des rues."
La chute est consommée; Elle a les yeux au ciel La terre a mis son aube et s'en va communier (peut-être avec l'idée qu'Elle eut dans le quartier) Sous l'horizon, le Chien, referme son missel sur mon carton Raisin...
Tant usés, les ficelles les crayons, les fusains que c'est pas dieu possible ! il va où, le festin ?
It don't matter when you turn Wanna survive You live and learn I've been thinking about you, baby
By the light of dawn At midnight blue, day and night I've been missing you
I've been thinking about you, baby Almost makes me crazy Come and live with me
Either way, win or lose When you're born into trouble You live the blues
I've been thinking about you, baby See it almost makes me crazy
Child! Nothing's right, if you ain't here I'll give all that I have just to keep you near I wrote you a letter and tried to make it clear Yet you just don't believe that I'm sincere
I've been thinking 'bout you, baby Woohoo, hoo !
Plans and schemes Hopes and fears Dreams that deny for all these years
I, I've been thinking 'bout you, baby Living with me, well?
I've been thinking 'bout you, baby Makes me wanna hoo, hoo, woohoo!
Hey! Hey, yeah, yeah!
Child! nothing's right, if you ain't here I'll give all that I have just to keep you near I wrote you a letter, darling, trynna make it clear Oh, but you just don't believe that I'm sincere
I've been thinking 'bout you, baby I want you to live with me, well?
I've been thinking 'bout you, baby I want you to live with me
Aux branchies de la terre s'étiole un vieux panache - mon Moi de nain bravache en est tout dévasté quand l'Art qu'on voit aux ciels ne veut rien pardonner nul serment goût-de-miel ni compulsivités
Crois-moi, c'est bien fini (même l'Année Prochaine...)* tant l'humus a couvert chaque ban dévoyé par les impunités de la nature humaine
Referont pas le monde (où niche l'univers) pas ceux dont la chambrée n'est plus que devanture ni les frontons austères (quand les fourmis, peut-être, auront cette aventure...)!
Il en va des questions comme des pandémies : maigres résolutions au courage en vacance et la perte de sens... Fourrées ! Sous le tapis !
Mais, oh ! s'aimer au four que de plaider Toujours... Et puis ? semer en corps encore une réplique ? Eh ! Crottes... La culotte au genou sitôt quittée la Grotte ?
Oh ! N'y soit - quand mâle y pense... qu'un peu de joies humbles, dans le soupir qui enjambe une danse Mais non, Ménon ! C'est Possession, en procession d'Appartenances croissant de l'Une à Celui Qui tend ses appétits à Fortune & Panse
N'était le ventre d'une femme où peut se former de l'espoir... à l'entrée comme à la sortie : rien de certain au caractère - volontaire ? aléatoire ?... du festin ? Et puis, (je vous l' demande un peu) elle est fait' de quoi, Son Assiette ?
"Il en pose, de ces questions !!" (elle, n'entend pas de réponse; pas une once) Un chariot passe, un autre fronce et crie son nom sur son mouvant nombril : "j'essuie !!!" Mais rien que la merde à ses pieds sur le Pardi !
Et voici que la page tourne (impavide sous l'horizon) tandis que Bon Soufflet s'enfourne avec la semaine à sa suite (imprimée sur cartons d'invite) avec un jet d'ancre... au citron ?
L'été, dès lors, ne fut jamais si capricieux martyrisant tous les décors, là, sous nos yeux avant que le siècle eût vingt ans et, sans effort s'employât à gâter la vie par nos débords
L'hiver s'annonçait - pis que l'automne, infertile ! Dans notre dos, des crapauds pleuvaient sur la ville
Car son dernier printemps ne fut que servitudes
***
Quand z'irons-nous t'au bois chatouiller la clairière avec tous ses décors pour d'amoureux ébats ? Avec tous les raccords d'enfantins z'agrégats... Quel sera notre oubli d'un ciel tant mortifère ?
Pas sur les champignons, paume offerte aux feuillages et ce peu de courage à trembler sous la lèvre Tu n'auras dit qu'un mot et je fus pris de fièvre ! La fougère y suffit, tu m'ouvris ton corps sage
Oh, tonne ! Automne... en ta rousseur friponne ! De l'Une, qu'aucune me soit une dragonne !
***
C'est la vie des sous-bois; grouillant là, sans vergogne et rampant sous nos corps, attendant son écot sous nos pieds cheminant vers quelque pâle écho (une idée, un songe peut-être... une grogne ?)
C'est la vie, endormie, plaidant un nouveau monde...
***
Voici les premiers temps d'un bulbe sous la terre Il gémit sous nos pas et nous n'en avons cure Voilà que mes printemps, épurés d'aventure attendent, sous le vent, leur prochain Beau, de l'air...
***
Soleil, soleil, soleil ! Reste en tout point pareil à l'ombre sous mes pas
Poucet, poussé, s'est offert un supermarché avec le gérant, désormais le crâne ouvert avec les passants, criant, pris à découvert et ce petit supplément d'arme, au débotté...
Oh, si petit soit-il, Poucet voit tout en grand la vie, la ville et le ciel par-dessus les croix jetant partout l'ombre mouvante - ainsi que foi ! "Il fait bon vivre", pense-t-il en s'étirant
Un chien lui renifle les pieds et c'est bonheur ! Au vrai, que faut-il inventer quand tout est là ? ...argent facile, âme docile et potentat ? Mais non... Mais non ! Bien sûr que non ! Que l'attentat !
Contre le pouvoir de géants trop invisibles commettre un acte inattendu - quoique vital... avec, au flanc, la fronde de David et son mental narguant Goliath et le prenant pourtant pour cible
Ecrits z'ou cris ? Etrange, comme on s'accommode et de ces news dans les journaux, et de ce voisin sans visage... Il a fermé sa porte; Poucet, tournée la page est allé sur la plage où prendre un bon bain d'iode
Tant va la cruche au puits que l'aube s'en émeut et voici que Poucet danse sur la margelle la lune dans le dos et le pas qui chancèle "L'ai-je vraiment tué ?" demandent ses yeux bleus
En vérité ! En vérité ? Nul ne le sait
Voici comme on rêve...
Rien n'est écrit sans souffle Ni saintes z'écritures Ni pamphlets oratoires
A quel heurt, as-tu dit, Poucet, lancer l'histoire ?
Comme il vient à l'esprit de retourner son ombre il va chercher querelle à bien d'autres affreux et mâcher, sur la rive, un soupir onéreux auquel il doit payer son écot, pour un songe