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paVupApRi - Page 4

  • Daledé 2020

    Dans le vaste couloir du soir
    la mémoire serpente…
    C’est pas que ça me tente
    C’est que je n’y peux mais
    et que n’y loge aucun espoir

    A ses murs, des peintures
    où d’oublieux portraits
    portent les yeux ailleurs
    un sourire distrait
    à leurs ourlets de beurre
    m’épure

    Là, nulle escale, pas un souffle
    y chemine pied nu
    dans de larges pantoufles
    avec le regard cru
    qui sied à l’ingénu
    comme aux âmes coupables

    Et je sens que je sais que mon sang a bouilli

    Détaler ? Impossible…
    le songe suit mon cours

    Eveille-toi, Odeur
    où je fais un malheur
    dans ce crâne velours

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    tiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Larme (au noir)

    L’heure est tombée sur mes genoux

    avec des larmes plein les yeux

    des gratouillis dans les cheveux

    et la voix pleine de courroux

     

    Aube, es-tu ma prochaine peine

    avec ton soleil tout pâlot

    ton herbe emplie de grenouillots

    et l’abandon de mes domaines ?

     

    Revisitons quelques histoires…

    ou non ! Raccrochons plutôt notre verbe

    à celles demeurées dans l’herbe

    amoureusement, certain soir...

     

    Mais, c’est vrai ! Tu m’aimes donc tant

    qu’une tête (en boulangerie)

    de nègre, pas trop décatie

    pour figurer just’ là, devant

     

    Elle ne dit rien - par mégarde ?

    Je sors le chien, à l’heure dite...

    fourbissant ma prochaine invite

    ce qui vaut bien que je m’attarde

    tiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Le nord du monde

    - à Nat Yot -

    Le nord du monde
    en jupes longues
    frissonne quand même à l’idée

    Qu’il va blêmir
    le doux zéphyr
    à tant d’autres échauffourées

    En ai ma claque
    de ces cloaques !
    et m’en vais faire un petit tour

    Dès que Porphyre
    (pour son hégire)
    saura m’arracher à ma cour

    Je ne suis rien
    Sinistre Main
    qu’un pion à jouer dans ta partie

    Et je m’en tape
    comme Satrape
    aux yeux d'hommes sans réparties

    Mon regard brun
    est un festin
    pour qui peut y voir mes pensées

    Au nord du monde
    viens, et abonde !
    à en border la vérité

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    ... sur ce cliché : Katia Bouchoueva et Nat Yot.

    tiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Trépied pour un regard

    Ce pavé, sous mon pas, me semble d'éternité
    me mène à mon trépas, mais je ne crains pas la mort
    je sais lire mon nombre (d'où que me vienne l'or)
    à l'aune de mes amours et de mes amitiés

    « ...Et, pourquoi pas, un cinéma ? » 

    Là, je fouille mes poches, sous les yeux.

    Il est là, devant moi, avec cette question simple; et j'explose ? Nan ! Je souris du nombril et puis, ça monte aux lèvres; tandis que, là-dessous, ça boue comme une printanière sève.

    « Non, merci... J'ai ma dose. »

    Et ça va cheminer, le vent pour ou à l'encontre
    avec des pieds-de-nez (à l'endroit de l'abandon)
    et des larmes rentrées, en quête d'un doux Pardon
    le regard épuré que surprend une rencontre

    -- le regard épuré
    que surprend une rencontre --

     

     

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    à ma soeur, Céline ;)

    tiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • buvard

    Mad'moisell' ! Mad'moiselle !
    Il pleut, mais ce n'est rien
    qu'un chemin qui ruisselle
    en votre cheveu brun

    Z'alliez où, mad'moiselle ?
    Accepter mon invite
    ce soir, au dais si bel
    et plein de points de fuite ?

    Mademoiselle, allons
    d'un même pas maudire
    et le triste félon
    et le sinistre sire

    Et l'autre damoiseau
    qui vous arrache un pleur
    et vous navre le dos
    quand si belle est cette heure

    Damemoisell', Cybèle !
    Pleurez sur mon épaule...
    Goûtez ma ritournelle
    et cet œil qui vous frôle

    Mademoiselle, allons !
    Avalez mon soupir
    par le tendre sillon
    qui sait vous divertir

    Souriez, jeune folle !
    Il pleut, mais ce n'est rien
    qu'une autre parabole
    sous votre cheveu brun

    La rue sombre en apnée
    La nuit a pris son quart
    L'Autre ? Elle est bien rentrée...
    Là ? Je corne un buvard

     

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    tiniak ©2019 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    (pour un coin qui vaut de l'or)