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paVupApRi - Page 5

  • Elle gît, Betty ?

    La lune et sa gueule fendue

    n’en pourront bientôt plus

    de suivre, pas à pas

    ton périple de bras en bras

    la bouche pleine et l’œil foutraque

    l’âme tapie dans son hamac

    le cheveu fébrile à ton front

    au chevet d’un mâle buisson

     

    Girl ! L’aube à l’amère et blanche heure

    relevant ton quart d’heurts

    dégrisera tes ombres

    parmi d’autres, plaquées z’en nombre

    sur le trajet qui te ramène

    à ta chambrée de peine pleine

    où tu vas vomir de vains pleurs

    car il n’y loge aucun bonheur

     

    Buvant ton bol de solitude

    qu’un lent soupir élude

    il faut plonger la main

    dans les cloaques quotidiens

    et rapprivoiser ton sourire

    pour le soumettre au Triste Empire

    approuvé par des nuques molles

    que modèlent bien des écoles…

     

    Tout suit son cours - et c’est mortel !

    et ça va, son rituel

    et sans rien à offrir

    pas même un caillou, un sourire

    sur qui l’on marche, droit devant

    sans se soucier, cependant

    qu’il est même de la famille

    ce garçon né pour être fille

     

    Que c'est pour ça qu'elle gît, Betty ?"

     

    tinak,poésie,lgbtq,zelda weinen,maïa izzo

    - à ma JBDouce et sa talentueuse cousine Zelda Weinen -

    tiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Maïa

    poésie,hommage à,maïa izzo,acrostiche,tiniak,foulquier

    Ilet sous le vent

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  • Misère, mi-raison

    Drôles de gens, pas rigolos
    (mais alors, pas du tout !)
    dont l'On dit en avoir plein l'dos
    (pour leur tordre... le coût ?)
    je vous vois plaider vos histoires
    (au tribunal du zinc)
    et le verbe, et la face, noirs
    (à vous voir comme : dingues !)

    Petites gens, le cœur meurtri
    (au regard égaré)
    sous le "magnitudo parvi"
    (deux balles dans le pied)
    je vous entends rire trop maigre
    (pas loin de nos agapes)
    sur votre verre de vinaigre
    (au bras de vos satrapes)

    Bordels du genre (en apostrophes)
    Pâtés de sable (en catastrophe)
    Grèves de l'esprit (limitrophes)
    Propos obscurs (et limite off)
    C'est trop de réflexes, Pavlov !
    Allons coucher sur le papier
    des raisons de nous embrasser
    plutôt...
    que se raviv'nt au brasero
    des indignations à la Coffe

    Mais...

    "Ce petit cul chaud, fumant dans la brise, au matin..."
    En oublieras-tu le festin
    ...la question, nue sur l'oreiller ?
    Tableau paisible et plein de charmes...
    Si tant que s'abreuve d'alarmes
    un cœur pas si bien éveillé !

    Et cette mèche...
    C'est un vrai conflit : miel ou pêche ?

    Et pi les autres... ?
    C'est pas du blé, mais de l'épeautre !

    Grands conflits, belles rages...
    Qui vous donnera l'avantage
    sur quelques soupirs quotidiens ?

    Nul ! Grand Soir... et nulle ! aube de Petite Oie
    A chaque extrême, aucune voie, que la vôtre...
    Me va mieux prendre, à ses deux bouts, le crépuscule
    au bras de l'Autre
    que nuit et jour soient même Joie
    sans coup férir et sans férule

    "...the same stars that cover you, they cover me..."
    Regarde...
    (les étoiles sont le reflet de ceux qu'on n'a pas vu passer)

    Prends garde, eh !
    Celui-là va nous faire chier...
    Changeons vite fait de trottoir...
    Allons ! Allons, ce disert soir
    baiser le pli de notre histoire

     

    polésie smirituelle,je vous salis ma rue,anarchie

    tiniak ©2019 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Amicalement, tiens !

    Son tout premier prénom faisait chanter la pierre
    Ses bras, depuis son tronc, accueillaient les mystères
    Avec son verbe cru, il conspuait l'enfer
    et, des salamalecs, les chiants qui vont de pair

    Jipé, c'est Yves Simon dans un cœur lycéen
    Jipé, c'est un bonbon qui se refuse aux chiens !
    Jipé, c'est un regard amoureux des festins
    C'est l'ami qui m'apprit qu'être amis c'est sans fin

    Comme chacun de nous, il eut des casseroles
    mais la vaisselle fut faite avec sa Carole
    et ce qu'ils ont construit, conquis... même frivole !
    leur vie, leurs beaux enfants qui sont à bonne école

    Jipé, tu m'as rien dit; voilà ta grandeur d'âme !
    Jipé, je te chérie comme on aime une femme
    Jipé, tu m'as surpris comme on fait double à Dame...
    Tu es le seul ami dont j'ai compris la flamme

    Je suis là, devant vous, seulement par la lettre
    Je puis vous assurer qu'il aima vous connaître
    Je m'appelle David et pas vide est mon être
    puisque Jean-Pierre est là; qu'en nous, il va renaître

     

    ♥ tiniak ©2019 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK ♥

    Lien permanent Catégories : effet : mes rides 0 commentaire
  • Icelle

    tiniak,miel,drouère,poésie lubrifiante,bluetteCelle-ci me plaît tant que j’en oublie mon âge
    aussi de rester sage et de paître, à mon champ
    Je lui voue, c’est certain, d’impétueux tourments
    mais rogne proprement ces élans dans ma cage

    Je la vois... Je la vois (et peut-être l’entends-je ?)
    battre ses ailes d’ange avec l’œil en enfer
    Boire jusqu’à la lie son féminin mystère
    me prendrait cette année et l’autre, qui dérange

    Elle va rire un peu si je lui dis mon fait
    me regarder, au mieux, comme un fleuve, interdite
    et lisser son cheveu d’un doigt qui n’en peut mais

    Aussi vais-je mon train pour ce qu’il me suffit
    à me la ranimer dans le profond secret
    où je sais, pour moi seul, quelle plaie je chérie


    tiniak ©2019 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    Joute

     

    J’ai repassé mon cœur sur un lé de velours
    Il fleurait bon, le jour, au gré de ses vapeurs
    Reprendrais-je le pli de rire de mes pleurs ?
    C’est cousu de fil blanc si ce n’est par amour

    Oh, mon tendre détour, tu vas me faire mal
    et ma rage abyssale ira se prendre un four !
    mais je n’aurai d’objets que ta trace en ce jour
    et l’heur de t’embrasser d’un regard animal

    Un joli brin de fleur m’inspire une chanson
    me pose une question : « aimerais-tu le chlore ? »
    Je fredonne une esquive au parfum d’hellébore
    et lui souffle un billet entre son cheveu blond

    Tout devait nous mener à la rue Saint Michel
    (peu après Bir-Hakeim couvrant le dos du fleuve)
    j’ai remarqué son pied dans sa chaussure (neuve ?)
    en livrant mon carnet à son sourire miel

    Et je vais l’inviter à manger une crêpe...

     


    tiniak ©2019 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK