Dans le vaste couloir du soir
la mémoire serpente…
C’est pas que ça me tente
C’est que je n’y peux mais
et que n’y loge aucun espoir
A ses murs, des peintures
où d’oublieux portraits
portent les yeux ailleurs
un sourire distrait
à leurs ourlets de beurre
m’épure
Là, nulle escale, pas un souffle
y chemine pied nu
dans de larges pantoufles
avec le regard cru
qui sied à l’ingénu
comme aux âmes coupables
Et je sens que je sais que mon sang a bouilli
Détaler ? Impossible…
le songe suit mon cours
Eveille-toi, Odeur
où je fais un malheur
dans ce crâne velours
tiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK