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Chapitre VIe

  • 55 essentials

    Trente-trois essentiels - il ne m'en faut pas plus...
    A quoi bon s'encombrer quand le cœur est à nu ?
    Chacun son Angélus à qui sonner les cloches
    Trente-trois sauts de puce attisant ma caboche
    Il ne m'en faut pas moins et je les renouvelle
    L'un pour le grand festin, l'autre pour mes ficelles
    Et tous, à mon oreille, évoquant le chemin

    Parfois j'en ai besoin, parfois je les ignore
    Leurs titres sont des liens où se niche mon corps
    Auprès du sentiment qui partage mon âme
    Y subsistent tourments, élans, petites flammes
    Leur musique est un tout profond, océanique
    Il s'y cultive, en longs soupirs enharmoniques
    Ses petits riens chéris qui font le lent magma
    Tubulaire friction entre l'être et l'émoi

    (Just play it!)

    tiniak ©2020(ben si !) DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • pasteurnité(e)

    La fleur a séché sur son brin
    tant la pluie se sera fait attendre

    Tu me regardes par la main
    l'âme résolue à se répandre

    Plus tendrement frisent les ris
    au fleuve à nos pieds qui se pavanent

    Je te murmure et tu souris
    avant de me sertir une vanne

    Le vert et l'argent se succèdent
    pour venir clapoter sous les quais

    Il fait aussi chaud à Tolède
    pourtant que l'on soit entre cænnais

    Tu dis m'inviter pour ce soir
    (quelque danse me vient à l'esprit)

    Qu'en la chambre au bout du couloir
    est le siège où s'épanche la vie

    Allons, soit ! allons nous connaître
    puisque le vent nous est favorable

    Laissons le fleuve à ses Peu-d-'Êtres
    et partageons nos mets sous la table

     

     

     

     

    tiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • ...tilt !

    J’ai compris
    de la vie
    qu’elle n’attend rien que de naître

    Que la mort
    c’est encore
    l’élégance ultime de l’être

    Vibrons donc
    sans façon
    pour un rire, dans un soupir

    Que m’émeuve
    l’heure neuve
    où s’ordonne un mot à écrire

    30e9a3212cf9dcbd0935b2137b74d492.jpg

    tiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

     

  • Larme (au noir)

    L’heure est tombée sur mes genoux

    avec des larmes plein les yeux

    des gratouillis dans les cheveux

    et la voix pleine de courroux

     

    Aube, es-tu ma prochaine peine

    avec ton soleil tout pâlot

    ton herbe emplie de grenouillots

    et l’abandon de mes domaines ?

     

    Revisitons quelques histoires…

    ou non ! Raccrochons plutôt notre verbe

    à celles demeurées dans l’herbe

    amoureusement, certain soir...

     

    Mais, c’est vrai ! Tu m’aimes donc tant

    qu’une tête (en boulangerie)

    de nègre, pas trop décatie

    pour figurer just’ là, devant

     

    Elle ne dit rien - par mégarde ?

    Je sors le chien, à l’heure dite...

    fourbissant ma prochaine invite

    ce qui vaut bien que je m’attarde

    tiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Le nord du monde

    - à Nat Yot -

    Le nord du monde
    en jupes longues
    frissonne quand même à l’idée

    Qu’il va blêmir
    le doux zéphyr
    à tant d’autres échauffourées

    En ai ma claque
    de ces cloaques !
    et m’en vais faire un petit tour

    Dès que Porphyre
    (pour son hégire)
    saura m’arracher à ma cour

    Je ne suis rien
    Sinistre Main
    qu’un pion à jouer dans ta partie

    Et je m’en tape
    comme Satrape
    aux yeux d'hommes sans réparties

    Mon regard brun
    est un festin
    pour qui peut y voir mes pensées

    Au nord du monde
    viens, et abonde !
    à en border la vérité

    natyot,Katia Bouchoueva,tiniak,le nord du monde

    ... sur ce cliché : Katia Bouchoueva et Nat Yot.

    tiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK