carnÂges - Page 6
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Un saut, spartiate !
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Clerc de L'Une
Pour ses contes m'aura choisita folie pour les bergamasquespas pour comptable, mais quasitant notre compteur est fantasqueAu front, mon casque de mineuret lampe-tempête opportuneen rappel vers notre bonheurau viseur un croissant de luneJe plonge au puits étroit des beauxet nôtres carnages sous l'arbreet quand soudain je perce l'eauce conte est gravé dans le marbretiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesKpour un Impromptu Littéraire - tiki#242Bâti d'après les rimes du "Clair de Lune" de Paul Verlaine. -
even-in, whirpool
Le ciel feint de mourir(allez ! c'est ainsi, chaque soir)Il agite un mouchoiret tu crois pouvoir en finirLe lac, lui, ne ment paset lisse les plis de sa jupepour n'être pas le dupeà qui l'On retrousse les basBen quoi ? C'est pas du jeuoh ! damoiselle romantique...Ce regard ataviqueest un affront à tes vains dieux !Dis, quelle confidenceà ces feux mourant comme un cœurt'apporta le bonheurau bal, d'une joyeuse danse ?Mais ? oh, c'est chou... tes larmesEt à qui les destines-tu ?A ce mirage, les dois-tuou à tes frustes charmes ?Un doigt pris dans ce mielje confesse être un brin mouronL'autre à mes pantalonsj'abouche un divin hydromelEh, à la tienne, Ursule !et grand bien nous fasse la nuitexemptés de l'ennuique se navrer du ridicule !! -
Eléphante manne
Un pas lourd et l'autre légerj'avance les mains dans le doscomme un éléphant, sans chapeauni culotte bien ajustéeet sans paille au coin de la lèvreun linge collé sur la plèvreou peut-être le dernier risqu'un matin - tu ! m'aura servien pensant à toute autre chosedispensant ce parfum de rosequi se reconnaît aux toilettesoù l'humilité, à sa fêtes'en racontedes voluptés mort-nées, sorties gorgées de honte -
Euphrasies
Eh, quoi ! Mon cœur... Tu jargonautes !Sur les berges du plus ancien mirageoù nue se lut notre première pagelivrée sans fauteet pas à pasdans la trace de l'homme songeant, passé làCalme-toi mon doigt, tu fibriles !La finesse de ton pistildistille un copieux jus de palmesur l'affleurement d'un verbe plus calmequ'il n'y paraîtavec les sentiments qui s'y sont engouffrésRêve, ta sève de buisson !ardent comme une désertionretiens en corps le sablierqui se joue des veules passionsde leur morne cours journalieret dis-moi que j'ai peur parce que raison j'avaisIl est ailleurs quelque métriquesavante, puissante, énergétique...disent les langages aveuglesTu sais comme la terre meugle !Et, pas moyen d'en réchapperquand tremble mon calame au moment de signertiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK