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carnÂges - Page 2

  • Pépites éhontées (ps'homme)

    Pépites éhontées, ces yeux !
    (...tes yeux !)
    C'est du feu qui mâche le marbre
    c'est de la flamme sans palabres
    mouronnant qui le verra mieux

    Ses yeux - Ô dieux ! c'est du granit
    (...bauxite ?)
    C'est une offrande qui s'arrache
    - sous le chocolat, la ganache...
    avec ses passions favorites

    Avant même d'en dire plus
    (...morues !)
    voyez gonfler à vos chevilles
    de tristes, bourgeoises, vétilles
    Elle en préserve sa vertu

    Un petit point là-dessus ?
    Diamant n'est pas qu' hypocrite !

    Manies, manies... restez sans suite !
    (…trop cuites !)
    Regardez-la mieux dans le fond
    où mélancolie est un nom
    lâchant, d'un clin d'œil, une invite

    Eh, dimanche ! Laissons venir
    (soupir…)
    le cœur étanche et sans contrainte
    se donner de la voix, sans plainte
    et songer au soudain plaisir

     

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    tiniak ©2019 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Comme herse de la chère ? Rideau !

    Voici que pleut sur l'alentour un air de fête
    Tu viens, toute velours et raspberry beret
    En bas, les magasins s'observent en secret
    Ignore leurs débours et gagne nos lubies

    J'entends, dans l'escalier déjà, que tu souris
    et mon âme frémit jusque sur le parquet
    Je t'ouvre; c'est complet; le temps ferme la porte
    La ville peut crier, mais reste lettre morte

    Alors ? Dévorations ! Murmures z'à tue-tête...
    Choqués ? les commerçants ont le rideau tiré
    En sommes inconscients, tout à notre ballet
    Oubliés, le jour même et la fade chambrette

    Nous brûlons, d'une fête, en ce Bel Aujourd'hui
    Libres de nous livrer à des amours plus fortes
    qu'à son tour, l'alentour s'ignore et nous oublie

     

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    #beauty ? tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Comme herse de la chère ? Rideau !

    Voici que pleut sur l'alentour un air de fête
    Tu viens, toute velours et raspberry beret
    En bas, les magasins s'observent en secret
    Ignore leurs débours et gagne nos lubies

    J'entends, dans l'escalier déjà, que tu souris
    et mon âme frémit jusque sur le parquet
    Je t'ouvre; c'est complet; le temps ferme la porte
    La ville peut crier, mais reste lettre morte

    Alors ? Dévorations ! Murmures z'à tue-tête...
    Choqués ? les commerçants ont le rideau tiré
    En sommes inconscients, tout à notre ballet
    Oubliés, le jour même et la fade chambrette

    Nous brûlons, d'une fête, en ce Bel Aujourd'hui
    Libres de nous livrer à des amours plus fortes
    qu'à son tour, l'alentour s'ignore et nous oublie

     

    tiniak,impropmtu,commerce de la chair,raspberry beret

    #beauty ? tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Chant' tiers

    Un pavé après l'autre, une route se forme
    Sous l'ombrage d'un orme, une idée s'achemine
    ayant pu réchapper de ses propres épines
    étend, sur ce trajet, une passion... énorme !

    « Hei, hi ! Hei, ho ! Au centre, nos brûlots !
    Mieux disant, tout de go, d'où nous pleuvent les mots »

    Une pierre après l'autre, une maison s'érige
    Ô Vénus callipyge, y veux-tu séjourner ?
    Qu'une œuvre de mémoire y prenne ses quartiers
    et que, sur le métier, nos profonds lieux se figent ?

    « Falleri, fallera...Soldons ces reliquats
    de bottes sur nos pas, de chiffres à nos bras... »

    Tuile après tuile, un autre nom de toi s'assemble
    Il fait doux - ce me semble, y connaître à aimer
    loger sous le couvert de nos intimités
    où se sont embrassés les maux qui nous ressemblent

    « Ton, ton, tontaine, ton, ton... Eh ! Voici nos corps !
    Chantiers z'à l'unisson produisant leur essor… »

    Contre ventre et marais, l'amnésie imbécile...
    jouissons d'amour fertile et propre à contenter
    le projet de nourrir, de simple humanité
    le solide mortier des sociétés civiles

     

    holocauste,hic,vénus callipyge

    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#334

  • Jeu grave

    (et rejet de graphème)


    Je n'ai jamais reçu
    ni vécu jamais plus
    un amour si intense
    une cour, quelques danses
    puis rien qui ne va plus

    Et je lèche une lame
    si fine que mon âme
    tranchée comme un jambon
    se fait un napperon
    où l'on vient perdre à dame

    Un siècle est mort depuis
    quoiqu'en moi rien n'ait fui
    nul sourire fugace
    aux bourgeoises menaces
    ni soupirs dans la nuit

    Gorge accorte et plaintive
    fraîche et meuble salive
    vous étiez le festin
    que d'un franc coup de rein
    je menais à dérive

    Rien n'est plus désormais
    que mes yeux sous le dais
    esquivant sa lumière
    et la verve (trop fière ?)
    qui m'a dit : « …plus jamais ! »

    Ah ! Voici que la lune
    rameute ma fortune
    et son prochain trépas
    là, au creux de mes bras
    soufflant : « en voilà une… »

    Vomissures sans gain
    diarrhées sans festin
    je m'éveille, si veule
    que, blessé, tigre feule
    et meurt sur le matin

    Et pas une elliptique
    pas même un mur en briques
    pour m'éloigner un temps
    (libre du sentiment)
    d'un rang de véroniques

    ***

    Résumons… Résumons…
    (l’encre veut se coucher
    sur un douillet velours)

    Eraillons, à l’eau forte, plutôt…

    Jeu grave - sur mon nom !
    d'un trait dans ce feuillet
    - bave sur mon carnet !
    « elle fut ma passion »

    Eh, là ! Mais…

    Toujours ?

    ***

    De grâce, aime !

     

    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK