verlaine
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Verlaine, t'es marron !
Le ciel est une merde bleue(mais bleu de chiote, pas turquoise)tendu vers les farces bourgeoises(plus ou moins bigotes, grivoises)sur le dos des arbres peléspar la saison qui vient, tout au long de l'alléeJ’attends qu’un autre son de clochechasse la plainteau maigre vent qui s’effilocheà l’heur’ de pointeoù l’exquise bergeronnetteme remémore quelque parisienne fête…Car aucun dieu ne traîne là(c’est trop d’ennui !)Nul requiem, ni ariapas d’homélie !Que la jeunesse de mon œilà frétillertandis qu’autour tombent les feuillesdu marronniertiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK -
Clerc de L'Une
Pour ses contes m'aura choisita folie pour les bergamasquespas pour comptable, mais quasitant notre compteur est fantasqueAu front, mon casque de mineuret lampe-tempête opportuneen rappel vers notre bonheurau viseur un croissant de luneJe plonge au puits étroit des beauxet nôtres carnages sous l'arbreet quand soudain je perce l'eauce conte est gravé dans le marbretiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesKpour un Impromptu Littéraire - tiki#242Bâti d'après les rimes du "Clair de Lune" de Paul Verlaine. -
Lettre de rupture de Paul à Virginie
Voici des bruits, des pleurs, des deuils et des revanches
Et puis voici, ma sœur, comme on se bat pour vous
Ne vous récriez pas du haut de vos dimanches
Et qu'à vos yeux si faux grimpe le sang des fousJ'arrive d'où l'envers est une mélopée
que le vent nu, marin, étale sur mon front
soufré par la fatigue et les sombres idées
- lèpre de ces moments perdus pour la raisonSûr ! votre jeûne est sain - plus que ne serez fête !
Et tout s'honore - et fort ! de vous baiser les pieds
Mais brisons là, cireuse à face de squelette
raide; je forme un vœu tandis que vous causeztiniak © 2011 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
pour un Impromptu Littéraire - tiki#138Hommages croisés à Verlaine et Laforgue.
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automne, salade !
L'automne,
sa tombe !
Toujours
à l'heure
Quand lui
incombent
de nos
humeurs
le rire
qui plombe
le moindre
élan
est
des colombes
le
châtiment
L'automne ?
Salade !
C'est pain
béni
des ors,
parade
à feu
nourri
trésors,
myriades
aux yeux
jaillies
Oh !
camarade...
C'est
paradis !
Que jamais plus on n'en médise !
Je sais comment l'automne grise
- et joyeuse de l'âme
pas moins qu'été, Ma Dame,
les amours insoumisestiniak ©2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK