Le ciel feint de mourir
(allez ! c'est ainsi, chaque soir)
Il agite un mouchoir
et tu crois pouvoir en finir
Le lac, lui, ne ment pas
et lisse les plis de sa jupe
pour n'être pas le dupe
à qui l'On retrousse les bas
Ben quoi ? C'est pas du jeu
oh ! damoiselle romantique...
Ce regard atavique
est un affront à tes vains dieux !
Dis, quelle confidence
à ces feux mourant comme un cœur
t'apporta le bonheur
au bal, d'une joyeuse danse ?
Mais ? oh, c'est chou... tes larmes
Et à qui les destines-tu ?
A ce mirage, les dois-tu
ou à tes frustes charmes ?
Un doigt pris dans ce miel
je confesse être un brin mouron
L'autre à mes pantalons
j'abouche un divin hydromel
Eh, à la tienne, Ursule !
et grand bien nous fasse la nuit
exemptés de l'ennui
que se navrer du ridicule !!