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Euphrasies

Eh, quoi ! Mon cœur... Tu jargonautes !
Sur les berges du plus ancien mirage
où nue se lut notre première page
livrée sans faute
et pas à pas
dans la trace de l'homme songeant, passé là
 
Calme-toi mon doigt, tu fibriles !
La finesse de ton pistil
distille un copieux jus de palme
sur l'affleurement d'un verbe plus calme
qu'il n'y paraît
avec les sentiments qui s'y sont engouffrés
 
Rêve, ta sève de buisson !
ardent comme une désertion
retiens en corps le sablier
qui se joue des veules passions
de leur morne cours journalier
et dis-moi que j'ai peur parce que raison j'avais
 
Il est ailleurs quelque métrique
savante, puissante, énergétique...
disent les langages aveugles
 
Tu sais comme la terre meugle !
Et, pas moyen d'en réchapper
quand tremble mon calame au moment de signer
 
 

poséie, Laurence Le Masle, liberté d'expression

 tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
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