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Un saut, spartiate !

spartiates, poésie

La main sur le pont supérieur
rebat les cartes
comme le beurre
jamais ne pleure
comme hier sur ton lit mineur
mon cœur spartiate
moulu par un trop-plein d'ardeur

Avec les pluies venues d'Ecosse
et leur plain-chant
comme un onguent
sur la blessure
comme il en va d'un clair-obscur
les nuées frisent
- et rien pour dégriser leur mise... !

Ce grand œil pâle, aveugle et gourd
qui fuit le jour
comme l'ennui
ne sait pas voir
comme s'invente l'Aujourd'hui
sur le pressoir
du linge sale des "Toujours..."

Oh, dis ! quel nom a mon odeur
quand tu m'effleures
comme un drap lisse
et satiné
comme le fumet désiré
- sueur complice
des abandons sur l'oreiller ?

N'étaient les orgues sidérales
si automnales
comme leçons
le mal appris
comme une incurable chanson
m'eût davantage
semblé revigorant hommage

Il plane un secret dans ce lac...

(Quel est-il ? on s'enfourche !)

Un vent s'engouffre dans la brêche
et pousse l'heure
comme un feuillage
dans son sillage
comme il est doux ton jus de pêche
et c'est bonheur
dans cette saison lente et sèche

Et c'est bonheur !
Wesh !!

 

poésie, spartiate

tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

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