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Chapitre VIe - Page 4

  • Essor aimant

    J'ai levé ma petite échelle
    contre la grisaille du monde
    En assumerai la faconde
    l'entier embrassé par le ciel

    Eh, pourquoi pas ?

    Pour m'affranchir de la matière
    je veux quitter son socle dur
    atteindre et jouir de l'azur
    en nourrir mon sort sur la terre

    A mon retour...

    Raccorder le rêve à mon âme
    et lui en laisser en offrande
    voilà tout ce que j'en demande
    voilà comment brûle ma flamme

    Seule et profonde

     

     

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    tiniak ©2019 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour une "Carte postale" de Timor Rocks, photographies
    car je souscris à ce qu'il dit : "On a deux vies"

     

  • Écolier cheminant...

    Extrayant mes yeux d'un rêve lent et insondable
    Comme s'y voir dévoré par un traître sable
    Ou un beignet... Je sais qu'il me faut me lever
    La nuit dort encore, et pas moi ?
    Il faut descendre, dans le froid
    En révoquant la journée d'hier, illico !
    Rajuster Némésis au cartable à mon dos

    (la poussière du Chemin Vert;
    (la honte au fond du bac à sable !
    (le cheveu à aucun semblable...
    (la maîtresse à l'œil de vipère

    C'est quand vient la récréation ?
    Hé, hé ! Jamais dans cette cour !
    Et vas-y qu'ils vont me pourrir, et bien profond !
    Moi qui n'ai de question à poser qu'à l'amour...
    Il est plat ce clocher de l'école publique
    Nul à chier ! Les curetons font mieux, le dimanche...
    Attends que je passe, imbécile !
    Non mais, je suis encor nubile
    Tant que je m'en paie une tranche...

    (un trottoir contre un océan;
    (un double foyer sur le nez;
    (un téton neuf à embrasser...
    (un devoir à rendre, pourtant !

    Voici qu'au présent l'heure sèche à loisir
    Et m'offre de l'ami le vaste éclat de rire
    Regarder les moutons courir à l'abattoir
    Sans en perdre une miette être à d'autres savoirs

    (retour à mes rives de l'Orne
    (rituel sur le pont Bîr-Hakeim;
    (révoquant un dernier "je t'aime"
    (roule, roller ! Je pèt' la forme !

    La la la itou ! L'hippo cagneux est dans l'étang
    Il barbote, fébrilement, parmi ses pairs
    Bon, il lui faut tenir deux ans...
    Rock'n'Roll à la bandoulière !
    Et puis, désormais, c'est écrit
    Son lot serait plus populaire

     

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    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#336

  • smart chair

    Sentiment singulier : cheminer de concert
    savourant le silence et la beauté dans l'air
    sans même se toucher (ou alors, très profond)
    ensemble, seulement... en distante fusion

    Moment particulier : un vaste éclat de rire
    manipulant l'idée par un simple désir
    même besoin de dire où se niche l'amour
    quoique le pire y soit, avec les mots faits pour

    Attente rigoureuse : elle viendra, musique !
    avec ses aléas dont sourd une métrique
    avec des petits rats qui manquent leur dimanche
    pointant à l'Opéra quand s'ouvre à nous la Manche

    Rêverie capricieuse : il est moche ce monde !
    rinçant ses émois aux rigoles pudibondes
    raclant un long crachat pour sitôt l'engorger
    Cheminons dans mes vers, ça lui fera les pieds

    Tout est plein, ce soir, à un ongle près : la lune
    ta gorge, mon carnet, un frigo, la fortune
    tant que nous nous taisons, sinon c'en est fini
    des complices bourdons au vibrant hallali

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    Confraternel espoir : la forêt nous éprouve
    ça et là, en nos cœurs où nos âmes se trouvent
    comme après l'éruption s’agrègent les scories
    d'un divin champignon sur de tendres prairies

    Héliotrope oraison : poursuivons cet églogue...
    hermétique à raison, voué à son épilogue
    onirique à l'envi, marchant droit vers un songe
    avec la peau qui brûle ainsi qu'un vieux mensonge

    Aphasique mission : c'est sûr, on n'y peut mais !
    à ces désolations que nous foulons du pied
    à nos propres élans dans le Bel Aujourd'hui
    qu'en dirons-nous, rentrés, chacun sur son appui ?

    Inconsolable vent : un souffle dans l'oreille
    imprégné des accents qui vont, à la corbeille
    incorporer les rangs des sades nostalgies
    ton faillible abandon nourrit notre partie

    Regard obsolescent : appétit nyctalope
    rognant jusqu'à nos cris dans ton cinémascope
    regagne ton logis car nous allons parler
    peut-être en un soupir ou un simple baiser

     

    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Lente heure

    La rue, où je promène un vieux songe canin
    elle me connaît bien; tant ! que sa pluie orange
    guide, vers sa raison, un pleur qui me démange

    Est-ce Mars ou Vénus, là, auprès de la Lune
    à bout de doigt pointé par le dais de Vaucelles ?
    Allez, Dame Fortune, octroie-moi l'étincelle !

    Nan ? Pas grave, après tout... la nuit n'est pas si noire
    et m'offre ses trottoirs en mode automatique
    sous la normande craie, ses crachins ataviques...

    Tiens ! Quelqu'un, à l'encontre, descend vers la ville...
    à cette heure futile, humide et incongrue ?
    C'est encore un Perdu dans la Contrée des Montres...

    Est-ce de l'Erythrée en quête d'Ouistreham ?
    A coup sûr, c'est une âme avec les yeux pourris
    par les mirages crus de nos flammes nanties

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    Honte, que fais-tu là dans mon for intérieur ?
    Est-ce de grave humeur, au moment de gagner
    mon prochain nid douillet, ou bourgeoise facture ?

    Eh ! je nomme, à présent, le pleur qui me dérange
    (et depuis Saint Martin ! quand je vais rue Branville)
    en ma ville de Caen, sous l’œil de Cuverville

    Utopie, au tapis ? Rue du libéralisme
    vois le capitaliste accumuler ses lots
    renvoyant, dos à dos, toutes les asphyxies

    Remettons au métier la toile libertaire
    que lin se plaise à raire au sein de la forêt
    fraternelle, primaire, affranchie de corset !

    Et, trop fidèle chien, va-donc créi au tonniau
    un baron de pommeau; j'étions z'au au 36bis
    avec un truc à dire à propos d'Anubis

     

    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#330

  • Faille ? Ire !



    Et je marche...

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