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hippopotame

  • Écolier cheminant...

    Extrayant mes yeux d'un rêve lent et insondable
    Comme s'y voir dévoré par un traître sable
    Ou un beignet... Je sais qu'il me faut me lever
    La nuit dort encore, et pas moi ?
    Il faut descendre, dans le froid
    En révoquant la journée d'hier, illico !
    Rajuster Némésis au cartable à mon dos

    (la poussière du Chemin Vert;
    (la honte au fond du bac à sable !
    (le cheveu à aucun semblable...
    (la maîtresse à l'œil de vipère

    C'est quand vient la récréation ?
    Hé, hé ! Jamais dans cette cour !
    Et vas-y qu'ils vont me pourrir, et bien profond !
    Moi qui n'ai de question à poser qu'à l'amour...
    Il est plat ce clocher de l'école publique
    Nul à chier ! Les curetons font mieux, le dimanche...
    Attends que je passe, imbécile !
    Non mais, je suis encor nubile
    Tant que je m'en paie une tranche...

    (un trottoir contre un océan;
    (un double foyer sur le nez;
    (un téton neuf à embrasser...
    (un devoir à rendre, pourtant !

    Voici qu'au présent l'heure sèche à loisir
    Et m'offre de l'ami le vaste éclat de rire
    Regarder les moutons courir à l'abattoir
    Sans en perdre une miette être à d'autres savoirs

    (retour à mes rives de l'Orne
    (rituel sur le pont Bîr-Hakeim;
    (révoquant un dernier "je t'aime"
    (roule, roller ! Je pèt' la forme !

    La la la itou ! L'hippo cagneux est dans l'étang
    Il barbote, fébrilement, parmi ses pairs
    Bon, il lui faut tenir deux ans...
    Rock'n'Roll à la bandoulière !
    Et puis, désormais, c'est écrit
    Son lot serait plus populaire

     

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    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#336

  • trois maux, deux toits

    ce mot...

    I

    Rivage
    couvert de brume fine
    mêlant à cette bruine
    l'écume saline
    où s'égraine, sirène
    de Mû la mélopée
    que tu m'as destinée
    et que je viens entendre
    Rivage
    liseré d'amertume
    où je promène en douce
    les pieds nus sur ta mousse
    une mélancolie
    qui semble, à s'y méprendre
    embrasser l'infini
    Rivage
    qu'as-tu dis ?

    des mots, des mots
    l'ami

    corde ôm

    II

    Près du fleuve, mon âme, où vivent et s'abreuvent
    le héron, la girafe et cet hippopotame
    j'ai dressé mon bivouac

    Arrivé des grands lacs en suivant les torrents
    je viens poser mon sac

    Rêveur

    Dans un linge, à l'abri, je conserve une empreinte
    une preuve à l'appui pour que les mots se taisent
    et que, sans contredit, parle enfin à son aise
    la glaise

    Ichtia Sirenaesis est le nom que je donne
    à cette découverte
    que le monde s'étonne ou qu'il coure à sa perte:
    le conte avait raison, pardi!

    III

    Au menu, PoLésienne :
    rimes sucrées/salées
    sur coulis de sirène

    plouf!

     

     

    tiniak ©2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK