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paVupApRi - Page 52

  • fuites plurinerfs

    Réveil mâtin, ne me dis rien
    je n'ai pas dormi cette nuit
    occupé que j'étais
    à tenir à mes pieds mon Chien
     
    Et quel fut mon dernier tourment ?
    Ah oui, Quelque Perdue...
    Le temps de remonter la rue
    à peine !
    Pas de quoi bâtir une antienne
     
    J'ai fait ce rêve immense et récurrent
    de toi, que j'ai connue pour intime sarment
    et qui ne me sais plus
    tel un ciel évident
    coule au bout de la rue
    changeant et méconnu
     
    Et tu pars
    sur un air de victoire
    chantant
     
    Tacite épure
    si rien ne dure
    que fait ce rêve dans les nuits
    qu'obstinément je négocie
    comme le marin sa voilure ?
     
    Sanglé à l'aube s'attachant
    à me dire que tout est cuit
    je n'entends, Guerre! que ta nuit
    renonçant à pas de géant
    fuit
     

    poésie,fuites urinaires,incontinence adulte,je lui pisse dessus en fait,bon avec un,acrostiche,quand même

    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    (mais ce n'est que songe, bien sûr
     car tu es , mon Aventure)
     

  • The next non-consumer

    Hidden in the shadow of my hand
    rush terrible angels on demand
    and they're not for free
    they ruin me
    they punish me
    with sweets and smiles
    diamonds not worth your while
    demons not worth a dime
    pretending to know who I am
    and therefore what I need
    provide drip-feed
    comfortably victorious
    annihilating any will of mine to be curious
     
    Did I bought them?
    Did I brought them up?
    I don't remember...
    Maybe I'd check my bank ID number
    Wake up! and stop!
    Be the next non-consumer
     
     

    nicola peldher,tiniak,poésie,consumer

    nicola peldher ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
  • sonne, art !

    Spirale en vrille à ton oreille
    des violons s'étirent des fleurs
    Qu'en sais-je et puis qu'importe l'heure
    quand je pense à toi, m'appareille
    toutes voilures vers ton seuil, sommeil
    des hurlements cernés de pleurs sous les orteils
     
    Le dire - ce mal nécessaire...
    "je t'aimerai jusqu'en enfer"
    c'est mourir avant d'aspirer
    aux simplicités supérieures
    où ne s'égarent ni le cœur
    ni le sentiment incongru
    qu'il n'est aucune autre vertu
    que celle d'aimer sans bannière et sans visu
     
    Un sonar monte des abysses
    "Annus ! Annus horribilis!"
    L'Une âpre et l'Autre... mes oignons !
    Je raffute mon aiguillon
    pour me garder des pauvres âmes
    qui m'ont ravagé le quidam
    et propulsent mon érection
    vers un ineffable giron
    de torpeurs
    où j'apprends à dompter mourant mon furieux chœur
     
     

    Laurence Le Masle, Pygmalion

    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    Okay to share dis wan? (but you'll have to listen to it, anyway, 'til 'em violins knock you out)
     

  • hush

    Shh... Shh...
    la pantoufle et son bruit de bottes
    par les coursives monoglottes
    des pensionnats
    où le mariage les jetta
    l'Un contre l'Autre
    transformant leurs ris d'or en triste épeautre
     
    Litanie des monogamies...
     
    Shh... Shh...
    What are my favourite things, at last?
    when jazz
    blows on a freezing breeze, alas!
     
    Shh... Shh...
    Wozu
    soll ich dich vergessen, wenn Du
    warst meine lezte Übung, ab und zu
     
    Shh... Shh...
    Chto eto znatchit ?
    Sûrement que le do-it m'habite !
     
    Orage des compromissions...
     
    Messie ?
    Ménon !
     
    Shh... Shh...
    Oh, passiflore !
    J'aime t'entendre hurler, mais pas si fort
     
     

    inception,husuh,silence,dessin

    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
  • adada

    Quand on allait chez Dada
    à la sortie du cours de champ'
    on entrait avec, au bras
    qui son mignon et qui sa vampe
     
    Lui, c'est le N'importe Quoi
    porté aux frontières du sens
    les yeux nus au bout des doigts
    la Paix seule pour exigence
     
    J'ai pris le parti de Là!
    pour me présenter au tableau
    au galop sur mon dada
    au vent ma cape de Zéro
     
    Pierre m'a donné le La
    pour que nos âges reverdissent
    J'entends encor sous mes pas
    comme les cailloux, Cadou, glissent
     
    Trois Jules sonnaient le glas
    d'affres par trop académiques
    Depuis, j'aime jouer à chat
    sur les poteaux télégraphiques
     
    Au sortir de chez Dada
    le regard troublé d'omelette
    les mille bras de Shiva
    chatouillaient l'envers de nos têtes
     
    Nos costumes d'apparat
    faits de gravures à l'eau forte
    confiés à quelque sofa
    nous restait à baiser La Morte
     
     

    dada

    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#233