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paVupApRi - Page 50

  • wildchild

     
    Je suis la terre
    dans ma chair
    le vent qui souffle à mes paupières
    un soupir généreux
    Au ciel, je sais perdre mes yeux
    mais j'ai mieux : ce que je peux faire
    avec le rêve à tout instant
    à marcher à pas de géant
    au-delà de ce qu'est le monde
    quand ses fantômes me répondent
    et m'entourent de leur chorale
    alors, il n'est ni bien ni mal
    que l'envie de poser un cul
    sur cette toile bien tendue
    ce fauteuil
    qui m'offre d'embrasser la vie, ça comme ! à l’œil
     
     

    Gaëna da Sylva, enfant sauvage, wild thing

    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour une vision tribale de Gaëna 

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  • Ah, tant dû !

    Sa victoire
    sur le soir
    lui aura échappé des mains
    comme le vent que nul ne tient
    le nœud trop serré au mouchoir
     
    Qu'il est douloureux, ce départ
    - et puis, comment s'en départir ?
    "Tu ne voudrais pas revenir
     sur mes paroles, Mon Hasard ?!"
     
    "Vois la triste chorégraphie
     de mon corps tendu de la sorte
     vers ta dernière lettre morte.
     Oh, j'en ai trop sur mon lit, dis !"
     
    Elle se cabre, tord la bouche
    se cramponne à quelque empoignée
    que naguère elle a tant aimé
    subir ou provoquer en couche
     
    Mais le soir, ni le vent, ni rien
    pas plus que sa rage pleureuse
    n'absout de la libidineuse
    un excès de zèle au festin
     
    Aux soirs
    succède au matin souvent d'amères victoires
     

    Lydie van den Bussche

    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    PoLème dédié à Lydie van den Bussche - riche découverte !

    Lien permanent Catégories : carnÂges 1 commentaire
  • sublimation boisée

    Océan étirant sur la terre amortie
    le long charivari noueux de tes essences
    viens, le cheveu défait de ses vagues mouvances
    gratter l'hiver au ventre dur et tout aigri
     
    J'achève mon errance à l'orée de tes bras
    et demeure assis, las de chorales urbaines
    de leurs cacophonies disgracieuses, vilaines
    entre ta cuisse pleine et ton sein délicat
     
    S'en est fini d'attendre et croire et d'espérer
    Nous nous sommes trouvés sans chercher à nous prendre
    n'était-ce par le feu mouronnant sous la cendre
    d'anciens foyers couverts de mouchoirs élimés
     
    Et quand tu m'aimeras, je n'aurai plus qu'à fondre
    d'un trait passant le doigt sur ta mousse apaisée
    m'absorbant, âme et corps, au cœur de ta forêt
    sans qu'il n'y eut serment dont il fallût répondre
     
     

    Gaëna da Sylva

    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    Illustration : Gaëna da Sylva
  • C5

    SALAAM, dont acte II
     
    Rive illicite et bien connue
    que balaient tous les azimuts
    par les mufles enchevêtrés
    aux fantasmes à ranimer
     
    Pauvre chameau de Bourg-la-Reine
    comme elle est longue ta semaine !
     
    L'âme grouillant au raidillon
    tandis que s'embrase au salon
    un bello droit sur ses ergots
    s'esbroufe, s'étouffe de mots
     
    Puisque de "salaam, dont acte !"
    tu nous sers une cataracte
     
    Sans réplique
    la pensée n'ayant rien de vrai z'automatique
     
     

    psycho.

    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki# 235bis
    Lien permanent Catégories : effet : mes rides 0 commentaire
  • C4

    Pour qu'elle oreille amie ? Vers quel œil assassin ?
     
    L'enfant, navré de voir son bon frangin mourir
    à la lune cherche un sourire
    expire avec difficulté
    et chante son humeur plutôt que d'en pleurer
     
    Il pleuvra là-dessus des écus impalpables
    et d'amples sourires minables
    malgré le doux marin
    parfumant son cheveu et lui tenant la main
     
    Tous les dieux incertains s'octroyant un soupir
    pour ne pas savoir quoi lui dire
    luttent pour se le réclamer
    de leur philantropie aux orgues surannées
     
    Sans autre frère où s'inventer un lendemain
    cheminant un nouveau destin
    notre enfant charrie son cartable
    logée dedans son âme aux trop fins grains de sable

    boum

    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK