Je suis la terre
dans ma chair
le vent qui souffle à mes paupières
un soupir généreux
Au ciel, je sais perdre mes yeux
mais j'ai mieux : ce que je peux faire
avec le rêve à tout instant
à marcher à pas de géant
au-delà de ce qu'est le monde
quand ses fantômes me répondent
et m'entourent de leur chorale
alors, il n'est ni bien ni mal
que l'envie de poser un cul
sur cette toile bien tendue
ce fauteuil
qui m'offre d'embrasser la vie, ça comme ! à l’œil