supervielle
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malassila
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adada
Quand on allait chez Dadaà la sortie du cours de champ'on entrait avec, au brasqui son mignon et qui sa vampeLui, c'est le N'importe Quoiporté aux frontières du sensles yeux nus au bout des doigtsla Paix seule pour exigenceJ'ai pris le parti de Là!pour me présenter au tableauau galop sur mon dadaau vent ma cape de ZéroPierre m'a donné le Lapour que nos âges reverdissentJ'entends encor sous mes pascomme les cailloux, Cadou, glissentTrois Jules sonnaient le glasd'affres par trop académiquesDepuis, j'aime jouer à chatsur les poteaux télégraphiquesAu sortir de chez Dadale regard troublé d'omeletteles mille bras de Shivachatouillaient l'envers de nos têtesNos costumes d'apparatfaits de gravures à l'eau forteconfiés à quelque sofanous restait à baiser La Mortetiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesKpour un Impromptu Littéraire - tiki#233 -
patience
Je retourne dans ma main
des visages bien connus
quoique la plupart n'est plus
que souvenir incertainJ'en alterne les couleurs
comme jamais l'existence
n'organise les valeurs
dans une telle ordonnanceLe monde commence à cet
innamovible et fini
univers de partis pris
que le hasard époussèteQuelque invisible filet
partage ce précipice
où le jour et son regret
courent une passe à dixA plat sur le maroquin
la mécanique s'étale
pour une vaste Kabbale
Déjà l'autre écarte l'unJe m'occupe de les prendre
en patience, dos à dos
sans autre but que d'attendre
que je les batte à nouveauVoici comme un valet noir
incidemment vient couvrir
rouge et rageuse à plaisir
la dame dans son couloirDe l'espace libéré
se révélera la suite
(un nombre, un visage aimé ?)
la mort ou la réussite
tiniak ©2012 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
(en réponse à "Figures" de Jules Supervielle)