paVupApRi - Page 49
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C'est du gâteau !
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Un soir plus loin
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paloma
Une pincée de scelles dans la chevauchéelancée vers quelque spiritualitéjette le doute dans ma soupeQui s'est trompé ?Qui s'est fourvoyé, dévoyé ?Qui n'aura pas tiré la chassebien qu'ayant lu d'un trait "La Vie est dégueulasse" ?Eh, l'oiseau ! ça ne te fait rien ?qui massacres mon doux matinqui gargariseset te fous bien que j'enfile pull ou chemise...Partout, ça pète !pour le plus grand plaisir des marchands d'allumettesJohn Lenonn est un billet vertLouise Michel, un pis-allerLa maison de Pierre, oubliéeet l'horreur ?l'orange amère étalée sur mon peu de beurre !Moi aussi, je voudrais chanterdepuis ce lot : ma seule brancheMais vois-tu, l'oiseau, c'est dimanche !ses carreaux comme des barreaux, ses aubes blanches...échines courbées en troupeaux !effets de manche !et le vain ego qui revients'acquitter de son bel écot, ce mâtin !(bon dieu, ce riz !sans déc' ! sérieux ! tu m'en vois tout marri)Et la Marie - tiens oui, au fait !celle au popotin en goguettel'as-tu revue ?celle qui descendait ma rue, le vent en poupeà la bourgeoise paradant devant ses troupesle tétin fiersoutenant son regard sans grand mystère ?Non ? Moi non plus...Pitié pour nous, pauvres prêcheurs !Le ciel est tout fragmenté d'heurtset ça nous plombeet je n'y vois planer que des palombestiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK -
SignEnωrm
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jardin
Boutons d'or et pâquerettesnarguant le vilain pissenlitle printemps fait sa fêterésidence René Cotyà nos maigres genoux meurtrisC'est le printemps ! Rampe, western !sur le désert du Chemin VertLes torchons ne sont pas en berneAux balcons se penchent nos mèrespour y pendre nos pantalonset nos débardeurs bayadèresC'est le printemps ! C'est le printemps !dans nos poitrines, sur nos âmesL'agent orange est au Viet-Nâmmais nous nous soucions de nos dentsqui bougentet laisseront sur l'oreiller un filet rougeavant que passe (à notre insu complice)l'amie souris, ce qu'elle glissera dessouspièce ? réglisse ?L'herbe replète nous caresseC'est trop bon d'y poser nos fesseset regarder les trois couleursau ciel dormant que change l'heureÔ vent marin et printanierde qui es-tu le messager ?d'une inquiétude mensongère ?d'un festin encore inconnu ?d'une rencontre singulière ?et où vas-tu ?Mon cœur ! Mon cœur ! tu bats trop viteC'est quoi, le monde tel qu'il est ?J'y perçois ce que j'y inviteest-ce pécher ?tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesKpour un Impromptu Littéraire - tiki#236