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quand même

  • fuites plurinerfs

    Réveil mâtin, ne me dis rien
    je n'ai pas dormi cette nuit
    occupé que j'étais
    à tenir à mes pieds mon Chien
     
    Et quel fut mon dernier tourment ?
    Ah oui, Quelque Perdue...
    Le temps de remonter la rue
    à peine !
    Pas de quoi bâtir une antienne
     
    J'ai fait ce rêve immense et récurrent
    de toi, que j'ai connue pour intime sarment
    et qui ne me sais plus
    tel un ciel évident
    coule au bout de la rue
    changeant et méconnu
     
    Et tu pars
    sur un air de victoire
    chantant
     
    Tacite épure
    si rien ne dure
    que fait ce rêve dans les nuits
    qu'obstinément je négocie
    comme le marin sa voilure ?
     
    Sanglé à l'aube s'attachant
    à me dire que tout est cuit
    je n'entends, Guerre! que ta nuit
    renonçant à pas de géant
    fuit
     

    poésie,fuites urinaires,incontinence adulte,je lui pisse dessus en fait,bon avec un,acrostiche,quand même

    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    (mais ce n'est que songe, bien sûr
     car tu es , mon Aventure)
     

  • luminorée

    Lumière !

    exit0006.jpg

    Celui sorti de cette chambre n'est déjà plus celui-là
     - tu sais, quand il entra
       que tu avais la fièvre
       comme il l'avait bue de tes lèvres
       en te lavant les bras
    Autrement autre que cet Autre, c'est un autre qui s'en va
    ne le regarde pas
        tu gâcherais ton rêve
    la chanson qui s'achève, là
    ouvre ici un autre opéra
    - ti la, ti lala

    Et bonjour à nouveau, lumière...
    Comment peux-tu transfigurer
    du quotidien la nouvelle ère
    en étant aussi éphémère et fragile et sucrée
    que l'air
    et toutes les choses passées ?

    D'où vient que vînt la paix, si tôt après la guerre
    nous réconcilier
       l'œil avec sa paupière
       le sang avec la chair
       la terre meuble avec le pied ?
    quand tout nous semblait mort et dévasté, naguère ?

    Ne te fais pas prier, bonheur
    appers !
       l'aube toute fripée
       la communion est moins amère
       que vraie

    Et bonjour à nouveau, lumière...

    tiniak ©2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • mignautomne

    Que vas-tu t'effeuiller,
    oh, mignonne, mignonne !
    aux marches de l'automne
    le ventre dénudé ?

    Aux marches tapissées
    par les feuilles d'automne
    ne passe plus personne...
    Qui veux-tu donc charmer ?

    Ton ventre déraisonne
    - il brûle un feu d'été
    qui gagne, qui friponne
    ta jupe à son ourlet

    Ta hanche polissonne
    et quittant son bonnet
    ton sein rond s'abandonne
    au baiser du vent frais

    Mignonnette d'automne
    au grain de peau clairet
    dans l'ombre qui talonne...
    Mignonne qu'as-tu fait

    de la coupe garçonne
    que je te connaissais
    où désormais moutonnent
    les plis de ton connet ?

    Fantôme, je frissonne
    - hélas, je n'y peux mais !

    car, si tu m'as, naguère
    un tant soit peu aimé
    j'appartiens à l'hiver passé
    à présent que tu m'as assassiné

    Lil_automne.jpg

    tiniak © 2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    illustration, d'après
    Lilou Libertine.