Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

paVupApRi - Page 51

  • Salaam, dont acte !

    Suis-je donc aveugle en signant ce pacte ?
    Je souffre – ah, oui ! de mal au ventre
    pas de cataracte
     
    Les souvenirs enchevêtrés
    d’eux-mêmes s’étant ranimés
    disent - tous ! à l’âme « dont acte »
     
    J’en suis tout secoué de spasmes
    comme un ignoble mufle, sans but
    après avoir couru tous azimuts
    retrouve ses fantasmes crus
     
    Peut-être à Bourg-La-Reine
    Caen, Paris, Nantes, Rock en Seine… ?
    quand son chameau avait bon dos
    d’être la monture illicite
    des doutes qui toujours s’invitent
    au festin, sur le raidillon
    chauffé au cœur de la maison
    les pieds nus croisés dans la cendre
    de ce qui n’aura pas voulu
    ni pu savoir s’entendre
     
    Et sur quoi ?
    des soupirs furtifs dans les bois ?
    des mêmes soupirs, mais sans joie ?
    des carillons
    tonitruant leur sentiment vers de sourdes maisons ?
     
    Je signe donc
    avec l’ultime larme éprouvant sa partie
    ce qui m’ennuit
    et mécaniquement s’ensuit
     
    Je t’aime
    Qu’importe le passé que charrie ce poème
     
    J’en meurs
    le cœur léger que ce soit le destin des cœurs
     
     

    poésie totalitaire

    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#235
    Illustration : Connoisseur.
     
    NB : "s'ennuiter", se charger de nuit.
  • broken guru king and clown

    Broken Bone Blues by Allen Ginsberg
     
    Broken bone, bone, bone all over the ground
    Broken bone, bone, bone everywhere the sound
    Of broken bone, bone, bone
    Everyone brought down
    Everyone brought down!
     
    To broken bone, bone, bone
    Broken head and bony crown
    Broken bone, bone, bone
    Broken guru, king and clown
    Broken bone, bone, bone
    To the boneyard I am bound
    To the boneyard I am bound!
     
    Broken heart, broken toe,
    Broken soul, broken nose,
    Broken heaven, broken woe,
    Broken body into broken earth must go
    Into broken earth must go.
     
    When my bones all break
    I must feel my way to death
    When all my bones break
    When my meat starts to scrape
    Through death I will escape
    To heaven through my heart
    To heaven through my heart's breath
     
    Broke my leg under my knee
    Broke my heart, broke my greed
    Broke my body like a dog, like a scared dog indeed
    Broke my dumb body so God could see me
    So God could see me he broke my body
     
    Broken bones O Lord
    I'll give my house away
    Broken bones O God
    It was never mine anyway
    Broken bones O Buddha
    Take my skull today
    Or take back my skull someday
     
    Break, break, break
    O bones everywhere
    Break, break, break
    O soul in the black air
    Break, break, break
    my body God take care
    My body God take good care
     
    Take your time O Lord break my bones ten times ten
    Take your time O death and you can tell me when
    Farewell swift body dream God bless me again
    Come down God bless me again
    And I'll come back and bless you again
    Come down God bless me again
    And I'll come back and bless you again
    Come down God and bless me again
    And I'll come back and bless you again
     

  • bank holiday

    Ben voilà :
    "fait nuit,'fait froid..."
    le rouge aura tôt fait de quitter cet endroit
     
    Quelqu'un parle sur le chemin
    - dans les feuilles ?
    - dans ma main ?
     
    "Mais prends-la
     cette joie
     dans tes bras !"
     
    Mais de bras, j'en ai plus !
    que des yeux au-dehors
    un crane jeu avec la mort
    une hypothétique vertu...
     
    J'assois, précisément
    ma verve sur son content
    là, mise au ban
     
    Une composante verte (neuve ?)
    régit toute lumière
     
    J'ai soif et m'en abreuve
    pas loin d'en être fier
     
    Mes couleurs s'en ravivent
    Adieu, toute invective
    J'aime autant mieux rester
    sur ce banc à vous regarder
     
    Passer...
     
     

    Fredo

    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    Illustration inspirée de Fredo Artist 
     

  • chatière

    Enfin, d'autres voix nues !
    Lente, leur survenue cerne le ton des astres
    ravale de trop vieux cadastres
    et ces voix n'en font qu'une
    en montant à la lune au fanal rouge sang
    le furieux sentiment que l'heure est opportune
     
    Je vide alors mes poches de leur vacuité
    et vais taper la cloche à ce nouveau banquet
    lâchant des ricochets à sa farce fantoche
    avec les doux galets que tu m'avais offerts
    Poucet, à la rivière
    où je n'ai su pécher que d'amères amours
    quand tu me répétais qu'elles n'étaient qu'un four
     
    Et l'On danse ! Et l'On danse !
    cependant que - j'y pense !
    mon Ça traîne au jardin... Là, dessous...
    Il reviendra demain... Après tout...
    Aussi bien, je m'assieds
    sur ma vaine pensée
    et je mâche ! et je mâche !
    quelques songes potaches
     
    Oui, chantez-moi, Pierrot alignés en chorale
    pourquoi je n'ai plus mal
    au passage du cirque
    des bourgeoises rousseurs à l'allure hypocrite
     
    Et ça chante ! Et ça miaule !
    Et ça me dévaste la piaule !
    que de Mon Tapi reverdisse
    un sourire neuf au masque de Jocrisse
     
    Oui, mais comment rentrer d’Hier ?
    Suis-je bête ! par la chatière
     
    cat,chat,captcha
     
     
     
     
     
     
     
    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#234

    Lien permanent Catégories : >imPrOmpTus 0 commentaire
  • Épautre II, chapitre rixe

    à tous les charlots qui s'estiment Autrement
     
    Sublimes Essences Meurtries
    se joignant comme des mains prient
    un rêve, un amour, une absence
    - loin, très loin des Joyeuses Panses !
    croisent leurs nuances de gris
    marbrant le céleste parvis
    où se corrompent
    des feux éculés, larvés, tout couverts de honte
     
    Versant les pleurs dont l'ombre se nourrit
    offrant leur chœur à l'hypothèse amie
    courent, chantent, dansent, libres et folles
    sachant que la Camarde les tient par le col
     
    La coulpe emplie de soupirs mordorés
    le verbe empreint de fausse inimitié
    leur souffle humblement livré au hasard
    alors un cataclysme sourd de leurs guitares
     
    Et ça hurle, bien comme il faut
    pour catastropher l'indolence
    Ça vient réveiller les marmots
    prendre part à la réjouissance
    inopinée
    des Sublimes Essences, ivres de s'aimer
     
    Demain... Demain... Mais, je t'en fous
    des lendemains, des hiers, où ?
    Il n'est de vrai que l'Aujourd'hui qui passe
    Et - ça va ! on en soupe au soir de la menace
     
    Ne me dis pas ton nom trop vite
    Embrase-moi tout et sa fuite
    Je suis là, tu es là, et c'est très bien
    puisque nous avons soif et que nous n'avons rien
     
    Ah, mais rien d'autre !
    sauf que nous préférons aux ris le bon épautre
     
     

    poésie,6ème république,soif,pluriversalité,laurence le masle

    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK