paVupApRi - Page 54
-
musicologies
Les pas dans le couloir qui n'ont pu arriverLa plaie à l'isoloir qui plaide une sutureLe pénible opéra qui s'écoule des mursLa musique au-delà, qui l'entend promener ?Le rire de l'enfant que chatouille le cielLe parfum de safran que chante un souvenirLe refrain du marin que répand un soupirLa musique au-delà, que rapporte son miel ?La prière sans quoi le rêve est une imageLe persistant "Pourquoi ?" sur l'amoureuse lèvreLe poème adéquat au sortir d'une fièvreLa musique au-delà, quoi d'autre sans hommage ?L'orfèvre et doux pardon sans espoir de retourL'holocauste du nom dans un facile oubliL'habituel comédon gonflé d'ataraxieLa musique au-delà, dont c'est l'ample détourOù est-elle ?Pas dans ma ritournellePeut-être dans la cour...Crécelle !Va faire encore un tour...tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK -
valse, Aurore !
Quittée la chambréeoù tu m'as aiméeoù me suis donnée en retourSous le ciel d'étéparé de nuitéeviens ! allons danser, mon amourL'insouciance nous appelleà pleins poumonsFaisant claquer la bretelleet le talonJe veux m'estourbir encorentre tes brasDemain, vers un autre porttu partirasQuittée la chambréebattons le pavéallons dépenser notre saoulZ'avons la nuitéepour nous oublierrire et chanter comme des fousRigodon et ritournellemain dans la mainA d'autres la bagatelledont on revientFini le temps des soupirsDanse plus vite !L'aube nous fera mourirà l'heure ditetiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesKInspiré du « Bal du Renouveau » de Nicole Gérard -
indicatif : Pygmalion
N'existe plus dans son cœur affoléni ne lèche plus son trônen'écoute plus sa plainte alambiquéen'éponge plus son aumônene remise plus de rêve au secretne comprime plus ses flancsne résonne plus qu'en air singulierne vibre plus autrementet seul aimantparede nouveaux jeux ta noble parttiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK -
synéchie spongiforme actée
Très Lointaine ! Très Hors…Toute Une – liesse et liassede billets froissés, baisers mortssaignés à tort par contumace !Quel effort que des fortsalignés dru sous ma tignassepermettre le serein essord’une pensée moins dégueulasseque le sonque font tes initiales gravées sur mon frontElle, elle aime !Elle l’aime !Et moi de me répandre encore en vains poèmesEt du soir...Et du soirs’écoule tout l’Or rance dans mon ostensoirQue ne viennent à mon secoursenfin d’épicuriennes amours ?En avant ! En avant, toujourset tous les jours si seulement…Qui me suit ?Qu’est ce bruit ?Est-ce le pas d’un mort-vivant ?Non, c’est mon ombre dans la cour, évidemment…Ouf !Ah, ça ! il s’en faudrait de peu que je n’étouffeface contre solvoulant dérober aux oiseaux mes yeux de fol***
Antépénultième (Acte III) !
(à l’assaut montent les Hais-Moi)
Le PoLète :
Suffit ! Je dis !Je me lève une arméede Moi-Mêmes, démultipliée.En avant ! En avant, mes Fours !Sans plus d’espoir d’y revenirpas question de moisir, ici !La Troupe :
Sévices Compris ! L’On va !Sévices Compris ! L’On vient !Sévices Compris ! L’On va ! L’On vient !Bourgeoise, tiens-toi bien !La Masseulle :
Au fou ! Au fou !Pauvres de vous/nous, Pauvres Civils !...La Troupe :
Très Futiles ! Très Imbéciles !
La Masseulle :
Courez ! Il en a après vnous !Et qui sait jusqu’où ira-t-il ?La Troupe :
L’On va, l’On vientMais CanaillesMais CanailleuxL’On va, l’On vientLui taillerons le tétin !Le PoLète :
(bondissant sur place au ralenti, tel Le Fou Sur Sa Colline)
Et quand Tout sera cuitemparez-vous de lui;je m’occuperai d’Elle…d’Elle et de son lot de ficelles sans bout…La Troupe :
Sang bout ! Sang bout ! L’On vaSang bout ! Sang bout ! L’On vientEt de l’Epoux Farci, grand casferons comme des chiens !La Masseulle :
Au fou ! Au fou !Ô Pénales, Très Maritales !Sauvez le Nous, puis sauvez-vous !Il a pour projet, après nvousde massacrer, de mettre à malIl a pour projet, après vnousle sort de Vénus Cas d’EpouxLa Troupe :
L’Epoux, l’On n’en voit plus le dos !Sans bout, l’est laid !Sans bout, l’est laid !Vénus, oui-dô !Vénus, oui-dô !Vois comm’ dans d’beaux draps, t’es !Vois comm’ dans d’beaux draps, t’es !Vois comm’ dans d’beaux draps, t’es !Pénultième (Acte III)
(dans l’inconfort des fors intérieurs)
Elle, Elle l’Aime :
Aaaaaah ! (peine infime)
Le PoLète :
Et voilà ! Voilà... Voilà.Que l'an nuit ! Quel ennui déjà… (peine ultime)***
Rien ne guérit du massacre des motssous le pilon des abandonsJe verse un pleur dans la solutiond’un trait goulu en récure le potVictoire !(le tain me revient au dos du miroir)tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesKIllustration : d'après Antonio Saura -
snow
A Janeczka Dabrowski, most inspiring fool, ever!
Snowy slowly whirling eggs
Fall from the wombs of the invisible snakes
Crouched in the clouds above
'cause they can't scream that loud your inner voice does
tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK