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paVupApRi - Page 17

  • vent d'ange

    Qu'eussiez-vous souhaité que j'engrange
    et au nom de quoi, cher bel ange
    de ce triste rabiot de fange ?
    Eh, pour que le fond m'en démange ?

    Une, à l'air si replet qu'étrange
    est venue camper, à ma frange
    ne mendant rien qu'un doux mélange
    (ni salamalecs ni louanges)

    Obnubilé par ce challenge
    (alors que j'expédiais un songe
    et n'aimant pas qu'on m'y dérange)
    je lui dis : passe-moi l'éponge...

    Il ne fut question de rallonge
    qu'une fois passée l'heure orange
    (après un massage à l'axonge
    prodigué à bout de phalange)

    Déjà qu'elle est pleine, ma grange
    (et oui, malgré cette vidange
    expédiée peu après la plonge)
    pas question d'y tendre une longe !

    Il s'en fut de peu qu'un mensonge
    l'invitât à d'autres boulanges

    Résumons : que gagner au change ?
    Durer ce peut tant qu'on allonge...
    (le pas !)

    Elles sont faites, mes vendanges !
    (n'est-ce pas ?)

     

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    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Street Opera

    La fête va et bat son plaint
    sur le pavé, en rigodons…
    Vibrez, tétons !
    Passez, les fions !
    sous l'œil guetteur au guéridon
    Du fier, du lourd, du sans façon
    de la gélatine au balcon
    tout à la suite
    tristes fumistes !
    Qu'avec la fin de la saison passent touristes !

    À la suite, les trahisons
    des rayures z'aux pantalons
    la forfaiture des bonnets
    jusques au menton rehaussés
    pour les railleries qu'il me plaît
    de fomenter, sans ambition
    autre que de les déverser
    en vains brûlots
    mais tout de go
    et tout de bon
    à vostre nez depuis le front

    Supplice, oh ! très périphérique...
    voir tant de précipitations
    me priver du plaisir inique
    à mon poste d'observation
    d'incarner Diogène, cynique...
    Ça vous mène où, cette ruade ?
    En ai la rétine malade
    sous le fronton
    Qu'appréciez-vous des promenades
    - oh, fades ! fades z'et trop prompts
    contrits retours t'à la maison ?

    À ce désastre, rigolons :
    quand les lunettes de soleil
    se cabrent sur le cheveu blond
    l'ego en bandeau, tout pareil
    aux bourgeoises compromissions
    bandant leur arc
    ne gâchant pas le moindre écot pour une Parque

    Et patatras !
    Eh, Lambada !
    Sache que, sous ton bandana
    l'hiver viendra, tout grisonnant
    ton port altier payé par ton abonnement
    bonimenteur !
    La fête faite où fane ta petite fleur

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    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#322

  • Eh, colliers !!

    Eh !... Se pendant, deux tendus sur l'escarpolette...
    quand, cependant, Perdre-pieds s'en vont à l'école
    à travers un terrain (qu'on dirait obsolète)
    mais le leur ! quotidien ! ravagé par Éole !

    Courir sur le chemin - que dis-je ? sur la trace !
    avec la bête au cul, les devoirs incertains
    et l'espoir conjugué à une vie sans faste
    sur notre table en terre où manque tant le pain !

    Oh ! pressez-vous, enfants ! assoifés de lumière
    revanches de la mère, au village, à l'affût...
    car vote âge, ingénu, à tout est grand ouvert !
    Pressez-vous ! Pressez-vous vers le vaste inconnu !

    Les deux, là, rigolez, sur votre balançoire...
    Ce que vous ignorez, c'est votre propre chance
    c'est le monde à vos pieds - l'herbe et sa verte histoire
    l'air, l'eau, aussi le feu que d'être en appétence

    Il est éteint (petit navire),
    oh, le colosse à robe Empire...

    Eh, oui ! Chantez, gamins, sur la route du doute
    Des géants vont trembler (leur ciel sera moins dur) !
    Le miel, c'est l'aventure et ce qu'on en redoute
    en allant, trompetant, faire tomber les murs

    Rigolez, pauvres niais, sur votre balancelle...

    Senestres oripeaux de sinistre mémoire
    restez dans cette armoire avec vos injonctions
    de lin ou de coton, de laine... Voyez voir !
    ces enfants ! Leur courage est votre absolution

    (oui, bon ! J'ai hésité; peut-être... "damnation" !??!)

     

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    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    poLème inspiré de la musique de la série documentaire "Sur le chemin de l'école" (2013)

  • Idiot grin

    Il est là, sous mes yeux, pis qu'un sombre grimoire
    où je perds la mémoire et mon goût pour la danse !
    Il ignore mes jeux, pétri de suffisance
    avec son texte-à-trous, réglé sur dévidoir...

    Déjà qu'on est bien loin de ma chambre complice
    il me met au supplice à différer mes joies
    (d'aller par les chemins - ces rues pleines de voix
    étranges par nature; brûler mes artifices...)

    Il attend ma réponse et j'ai la tête ailleurs
    à mâchouiller des fleurs, à chatouiller les rus
    à redouter la ronce et l'insecte inconnu
    - pas tant que cette horloge où ne passe pas l'heure !

    Ôter Troie au Carhaix... Au passé simple, alors ?
    (pour que le roi en rie, mettant sa poule au pot ?)
    Encore eût-il, phallus effacé au tableau
    d'un maudit graffiti, nargué le bas du corps

    Tant va la cruche à l'aube... Oh, si loin, les Grands Soirs !
    Combien vaut ce peignoir, tant que Le Cru s'y fie ?
    Dis, en quelques flash-mobs, quelle a été ta vie...
    Et ta géographie ? C'est-y du savant noir ?

    Garde mon impression, coin de page éditée !
    J'y suis venu sceller mes interrogations...
    Moquez-vous, boutons d'or ! Rigole, papillon !
    Je viens, dans le quart d'heure, applaudir en forêt

    Reprenons le massacre : "Auschwitz-mon-Loulou..."
    Margueriteu dura ce qu'il faut endurer
    là, dans ce cinéma - local et vacancier !
    "La Vie ne vaut rien..." quand Souchon leste un flou

    Il gâche mes matins, toujours z'à neuf et trente
    aussi mon ciel en pente et mes soyeux courroux
    le cahier, white ain't blues, posé sur mes genoux
    où s'égarent mes yeux, ma pensée dilettante...

    Non ! Vraiment, pas possib' ! Je ne signerai pas
    ni d'en-haut, ni d'à-plats, ce cahier de tortures
    Je veux goûter, plutôt, la suave confiture
    d'une déculottée prodiguée à deux doigts

     

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    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    "Cahier de vacances " pour un Impromptu Littéraire - tiki#321

  • Ô manifestes polésiaques

    Poésie naît d'un franc délire :
    le désir de dé-lire un monde

    Oh ! et du besoin d'en chanter
    les miracles les plus discrets

    Là, j'ai formé des arguties
    que l'On n'enseigne pas d'Ici

    Et, d'humilités z'en facondes
    du bonheur au plus sombre empire

    Se mêle de nous rameuter
    la poussière jusqu'au palais

    Ici vient tomber la cravate
    et Là s'en dore la patate

    Ah ! Tu vois ce que je viens dire..
    ...comme la parole est féconde...

    Qu'en feras-tu ? Je n'en sais rien
    (il faut bien promener son Chien)

    Une pensée s'ouvre ici-bas
    quand, là-haut, tremble un Au-delà

    Eh ! C'est du beurre à la seconde
    que d'y être au plaisir de lire

    Sans rire, cent rir's vagabondent
    pour un pleur nu rendu à l'onde

     

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    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK