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paVupApRi - Page 21

  • soupires

    J'aime le bruit que font, sur la rive marine
    les échos essoufflés du cœur de l'océan
    soupirs venant lécher ma trace qui chemine
    le chapeau taquiné par un espiègle vent

    Oh, ça ! j'en suis pétri de songes farineux
    couvrant ma pensée nue de grasse chapelure
    mais promener ici, d'eau et d'air pleins les yeux
    c'est comme préférer meringue à la friture

    Un nouvel appétit s'est éveillé, ce soir...
    me soulage l'histoire avec un doux murmure
    Il est un peu aigri d'être passé au noir
    mais caresse mon cou d'une haleine moins sûre

    Tu sais ! Je te l'ai dit... Il en faut, des bluettes !
    pour qu'autre chose en tête aille toucher l'esprit
    (maigre paronomase ou fuyante asyndète)
    et vienne se coucher sur un sobre tapi

    Et tiennent, pour parole : un geste ou un regard
    une pensée frivole, un éprouvant désir...
    qu'ils soient à bonne école, et oui ! les avatars
    qui n'ont pas reconnu nos intimes soupirs

    (en Fa ?... Do ?... Si ?)

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    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    et j'ajoute... 

  • Cari, bouts de ficelle et plonge à ciel ouvert

    Je recevais du ciel - mieux qu'une pauvre pomme
    arrachée à sa branche ! en baskets et mohair…
    Un Dimanche sonnait, s'amusait de mon air
    agitant des nuées aux allures d'idiome

    Et puis tu vins, Duchesse, en mode caribou
    une fièvre incongrue animait ton menton
    deux cornes partageant ton soupir et ton front
    le sourire meurtri par d'étranges courroux

    Un regard a suffi à taire un mot de trop
    qui se serait perdu à dire son élan
    qui se serait vendu à dire son tourment
    mais put se révéler - doigts croisés dans le dos ?

    (Xérès... ? Nan ? Abreuvons de vains crus cette antienne…)

    xxx

    Tu vois, je sais jouer; bon, mais où ? dans ta cour ?
    Le jour est allumé. L'hiver a mal aux yeux…
    Passe une chouette effraie... D’un orgue malicieux
    la mélodie tragique attend, tout près du four

    Ho ! Ho ! "Te lairas-tu. Te lairas-tu mouri'…"
    quand je file ton pas comme celui d'Ariane
    - le cœur énamouré de ta fine membrane... ?
    Nan ! Tu aimes la vie, autant son ironie !

    Eh, joyeux compagnons ! gardez la fête folle...
    Joutes z'et rigodons, enivrez l'alentour !
    Il se pourrait qu'enfin me mène ce détour
    vers le nouveau festin d’une probable école

    Mais va-t-en, Triste Voix ! Que viens-tu faire ici ?
    Tu voudrais prendre place en notre carnaval
    pour avoir embrassé ton bien triste fanal ?
    Va pourrir un ailleurs où tant d'autres s'ennuient !

    Empanne, Piètre Voile ! On connaît ta chanson...
    Pomme... Jardin d'Eden... Messes... Mea culpa...
    J'embrasse une Duchesse à deux milles caïras
    (sa poitrine, du beurre ! au sublime frisson !)

    Sans dec', je l'aime; et tienne - envers et contre tous
    à bout de bras, entre deux doigts, l'œil frémissant
    (d'un rêve, d'un poème, d'un aveu sur le pouce)
    le verre, levé droit, empli de vin ! …de mousse ?

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    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    (sur un défi lancé par Tibecc')

  • Partout, les seins !

    Tout un : havre de paix et caresses dansantes
    ce sont, en fait, deux faux jumeaux de chair vibrante

    Entre eux vient, humblement, nicher la vérité
    (d'un secret... d'un élan... d'une nécessité...)

    Qu'il fait bon en cueillir le parfum de mystère
    quand l'âme erre où balancent la femme et la mère

     

    tiniak,Célestine,poitrine

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    Dédié, en passant, à  Célestine ¸¸.•*¨*• ☆

  • Rubicon

    Révoquant ton regard - et ta bouche, peut-être ?
    j'arpente la campagne où je respire - enfin !
    marque pause, m'assieds, en caressant du lin
    J'observe le printemps me flatter la fenêtre

    Une profonde essence accueille mon soupir...
    J'entends que je respire et veux vivre - à nouveau !
    une riche pagaille où s'égaillent les maux
    par quelque inadvertance, effeuille l'avenir

    Ben, c'est un lent travail et c'est pas joué d'avance...

    Il peut servir un grain de savoir qu'aux marées
    (s'agissant d'insuffler, sans déboire, un voyage
    depuis la rive écrue jusqu'aux nuées sans âge)
    suffit le va-et-vient... à nous de balancer

    C'est-y ça ?... Mais, attends ! C'est-y ça pour finir ?
    C'est-y ça qui me porte à espérer franchir
    sans gué - pas sans élan ! le fleuve de ta paume
    qui claque dans la mienne avec un bruit bonhomme

    Oublie que je ne t'ai pas dit mon sentiment
    que je reste interdit devant ce Rubicon
    Garde-moi pour mon rire et autres ablutions
    pas trop loin de ton cœur, ni de Borisseu Vian

    Nénufard; né nu... phare ? Empanne à mer étale...
    Trop couru, ton marais, je préfère l'eau forte !
    Un lent fleuve pour dais et l'Etienne à ma porte
    là ! j'aurais mon content d'allusions z'alluviales

     

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    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • C'est le métier qui rentre

    Il croyait bien connaître l'ombre
    à force d'embrasser la suie
    et le voici pris dans la nuit
    à hurler seul sous les décombres
    de ce qu'il avait tant chéri
    le ramoneur
    ramoné par un sang meurtri

    Il ne livra plus ses casiers
    couverts d'encre bleue, pleins de nacre
    saturée de laiteux massacres
    ne pouvant rien anesthésier
    de l'aveu ni du simulacre...
    l'écailler fou
    le couteau planté dans un fiacre

    Il masque son cœur à l'envers
    fuyant les regards sur la place
    plus froids que les verres de glace
    que lui commandent les chaumières
    pour se refaire un peu la face
    le vitrier
    l'haleine chargée de vinasse

    Il aura bientôt sa revanche
    contre les bouchées à la reine
    bradées à la petit' semaine
    par le gros porc au triste manche
    Oh, il s'en paiera une tranche
    l'écarisseur
    de la bouchère aux vastes hanches

    Moralité ?
    Méfiez-vous des petites mains...
    Ne minorez pas leur ouvrage
    car il est tout sauf anodin
    pétri tant de force que rage

    Ce mal au ventre ?
    Allons ! C’est le métier qui rentre

     

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    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#314