Si, le temps d'un pâle sourire
le rêve ne sait pas finir
qu'il fait bon traîner dans sa cour
de s'y remettre à jour le jour
agitant le gravier
une question au bout du pied
bousculant la maison
à quelques pas de la raison
Si l'endroit n'a plus rien à voir
avec l'ordre des à-valoir
comme le regard enfantin
peut se laisser aller enfin
à son bel innocent
traversé par des sentiments
absolus et charnels
ânonnant quelque ritournelle
Preuve, s'il en était :
loge parmi les interstices
des toiles d'araignée
une incongruité complice
Démonstration est faite
quand le poinçon du contrôleur
en taille la silhouette
dans mon billet de voyageur
Je quitte alors Paris
battant le gravier de pied ferme
à ma face ravie
un sourire de pachyderme
tiniak © 2012 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK