
enfantillage
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Sur priseQuand, énorme, vient la surprise- qu'on se le dise et c'est tout vu !un vent me prend par le jouffluIl me massacre l'intérieurpour y attiser des ardeursque je ne savais pas nourrirsur le brasier de mes désirsTout oublié, mon nom, mon âgem'emplis, me gonfle d'un orageet fourbis un lent grondementoù s'accroît mon étonnementde n'en pas maîtriser la causeMaintenant, voici que j'explosemasquant mon trouble d'un éclatde rire fou d'être encor làla joue rougie d'inexpertise :une fille m'a fait la bise !!pour un Défi du Samedi (à venir)
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L’Enfant-SageEcoulé de la nuit aqueuse, orange et douce 
 où tu suçais ton pouce à l'abri des regards
 te rêvais-tu déjà sage et humble vieillard
 choyant de ton jardin les arbres et les pousses ?
 Nourri de floralies sanguines et charnelles
 encore ivre du miel de ton premier séjour
 tu t'offres comme un fruit gorgé de bel amour
 dont tu tiens fermement le fanal éternel
 Feras-tu basculer le monde sur ses bases
 par cette vive extase où tu nous as plongés ?
 Soyeuse pandémie, ton cri de nouveau-né
 saura-t-il inspirer de symphoniques jazz ?
 Avec toi rejaillit des forces oubliées
 cette vitalité que renferment les pierres
 la valse des marées, les orgues du désert
 et le puissant mystère agitant les sommets
 Ni la peur, ni la mort ne te sont étrangères
 mais volent, papillons aux frêles coloris
 que le simple revers de ta main sans souci
 égayera, nuées aux reflets parcellaires
 Tu es, possiblement, le prochain bâtisseur
 du Rêve confondant l'esprit et la nature
 s'y fera d'aujourd'hui la nouvelle aventure
 dans un règne de joie, d'amour et de bonheur
 S'il se peut que ton nom soit la somme de tous
 (ceux qui furent gâchés, ceux qui furent meurtris)
 le premier qui l'entende ait aussitôt compris
 qu'enfin raison prévaut que signe ta frimousse
 Aucune fée sur toi, ni prodige, ni sort
 que l'ample densité de ton pas sur la terre
 que la mélodie née du souffle salutaire
 à quoi se rallieront les vents de tous les bords
 Garant d'aucun autel, sans maître sur le dos
 pour la légèreté d'être sans avantage
 l'ombre de la sagesse étalant son partage
 et de rive en rivage apaisant l'air et l'eau Enfant, vois comme dort à tes pieds le futur Enfant, vois comme dort à tes pieds le futur
 aussi timidement que ton sourire aux anges
 retourne au vieux Chaos ses pelures d'orange
 avant d'y ajouter son carré de vert purtiniak ©2013 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK 
 pour un Défi Du Samedi dédié à cette image
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le poinçon Si, le temps d'un pâle sourire 
 le rêve ne sait pas finir
 qu'il fait bon traîner dans sa cour
 de s'y remettre à jour le jour
 agitant le gravier
 une question au bout du pied
 bousculant la maison
 à quelques pas de la raisonSi l'endroit n'a plus rien à voir 
 avec l'ordre des à-valoir
 comme le regard enfantin
 peut se laisser aller enfin
 à son bel innocent
 traversé par des sentiments
 absolus et charnels
 ânonnant quelque ritournellePreuve, s'il en était : 
 loge parmi les interstices
 des toiles d'araignée
 une incongruité compliceDémonstration est faite 
 quand le poinçon du contrôleur
 en taille la silhouette
 dans mon billet de voyageurJe quitte alors Paris 
 battant le gravier de pied ferme
 à ma face ravie
 un sourire de pachydermetiniak © 2012 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK  
