Révoquant ton regard - et ta bouche, peut-être ?
j'arpente la campagne où je respire - enfin !
marque pause, m'assieds, en caressant du lin
J'observe le printemps me flatter la fenêtre
Une profonde essence accueille mon soupir...
J'entends que je respire et veux vivre - à nouveau !
une riche pagaille où s'égaillent les maux
par quelque inadvertance, effeuille l'avenir
Ben, c'est un lent travail et c'est pas joué d'avance...
Il peut servir un grain de savoir qu'aux marées
(s'agissant d'insuffler, sans déboire, un voyage
depuis la rive écrue jusqu'aux nuées sans âge)
suffit le va-et-vient... à nous de balancer
C'est-y ça ?... Mais, attends ! C'est-y ça pour finir ?
C'est-y ça qui me porte à espérer franchir
sans gué - pas sans élan ! le fleuve de ta paume
qui claque dans la mienne avec un bruit bonhomme
Oublie que je ne t'ai pas dit mon sentiment
que je reste interdit devant ce Rubicon
Garde-moi pour mon rire et autres ablutions
pas trop loin de ton cœur, ni de Borisseu Vian
Nénufard; né nu... phare ? Empanne à mer étale...
Trop couru, ton marais, je préfère l'eau forte !
Un lent fleuve pour dais et l'Etienne à ma porte
là ! j'aurais mon content d'allusions z'alluviales
tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK