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  • Voyelles en parenthèse

    Alors que j'aime encore
    ton ombre, Sémaphore
    (au nombre délicieux)
    m'encombrent trop de cieux

    Et puis le temps a fui
    sans le vent, sans la pluie
    sans le pas des passants
    (pas sans ronger mes sangs)

    Il fait soudain plus doux
    (à m'en tordre le cou)
    quand le fleuve reflète
    le vol d'une bluette

    (Oh, ce n'est qu'un billet)
    Je ne sais pas prier
    mais ton prix est le mien
    tant que l'on en convient

    Un mot nous fait défaut...
    Nos âmes, dos à dos
    en connaissent le coût
    Il se paie à genou

    4251919558.giftiniak ©2020 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • ambulance 4.1

    Un pas devant la ville au fumet capiteux
    si je fermais les yeux, n'en serais plus tranquille
    et mon train d'automate, à l'alarme futile
    eût à fourbir le grain de ciels calamiteux

    Je me dois à mon quart, les mains au fond des poches
    Ce matin sera moche avant qu'il soit trop tard
    Aussi vais-je, sans fil, autre que mon Lent Soir
    dévider mon histoire au rouet de ses encoches

    Qui l'entend ? c'est le songe...
    Et repasse l'éponge un doigt sur la tablée
    pour en lisser des bruits les miettes rassemblées

    Qui va là ? c'est l'idée !
    quand je marche, sonné ! sur mon chemin de ronde
    esclave de la nuit, dans sa claire faconde

    Ah... ? Tu m'y rejoindrais ?

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    tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Encore ! Lyre...

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    La chanson dépouillée de son refrain connu
    se cherche des raisons d'accorder son oreille
    à des ailleurs bercés par de lascives nues
    et fume sa journée à d'étranges soleils

    Sa voix, enrubannée de murmure exotique
    s'assombrit de fraîcheurs moins tristes qu'un long soir
    autrement faites pour les grèves nostalgiques
    et propres à couvrir le seuil de son histoire

    Qu'importe le refrain ! Laissons la porte ouverte
    En serons plus diserts les couplets orphelins
    et plus grave, la lyre - ès délices, l'experte !
    que sont les lents soupirs joués à quatre mains

    Des vents se lèveront à la fin du concert
    en prompts et spontanés flots d'applaudissements
    et scanderont en chœur la musique légère
    du dernier mot livré, en si, charnellement :

    « Encore... »

     

    poésie,polésiaques,musique au logis,refrain,den,elfiquetiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#256

  • pataFatras

    Du jour pend le fanal en berne
    enfin regagnée ma caverne
    et le poing tenant son fermoir
    j'hésite au milieu du couloir
    - sachant tout ce qui m'y concerne...
    à ouvrir les pans de l'armoire

    Puis, vient l'instant où tout bascule

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