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photographie - Page 3

  • Birdie

    Ce matin... Mâtin, Ô Mâtin !
    (mais bon, comme tous les matins)
    j'ai ramassé quelques oiseaux chus dans la cour
    bergeronnettes z’et vautours
    nombre pigeons gavés de pain
    - jamais le merle !
    logé dans mon surreau comme une perle
     
    Ce midi - quoi que tu m'y dis !
    J'ai renforcé mes abattis
    Il était temps que je m'y mette, avant l'orage...
    pour conforter cet avantage
    aussi précaire qu'insoumis
    du verbe lent !
    qui m'autorise encore un sentiment
     
    Enfin ! Enfin, voici le soir !
    Je me glisse dans sa baignoire
    y révise tous mes savons
    escompte y recouvrer les noms
    perclus dans une vaste peine
    perdus pour les rires sonores
    à l'alarme presque inodore
    de la nuit embaumant leurs corps
     
    Fantomatiques régalades !
    que n'êtes-vous à la parade ?
    Pour qui chantez-vous désormais ?
    Âmes, profondément aimées
    liées par la soie ou l'haleine
    où sont vos regards miroitants ?
    Je me suis assis sur vos bans
    pour en mesurer le serment
     
    Inutile - et donc, absolu !
    (à cette heure, on m'y prendra plus !)
    S'il-vous-plaît, ne me mentez plus...
    L'amour vibre quelques instants
    (pour quelques moments suffisants)
    sans prétendre s'éterniser
    mais touchant à la majesté
    d'un partage furtif
    dont se nourrit le pas, sous les peupliers, sous les ifs
     
     

    Gaëna da Sylva, photograpies, imageries d'art

    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    Ilustration (cliquer pour agrandir) : Gaëna da Sylva, photographe.
  • C'est du gâteau !

    poésie,poésie lubrifiante,photographie,gaëna da sylva

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  • Tétin jets

    wish "outside (was) as warm as a bed with a maid"
     
    Je suis venu téter
    à ton sein, Liberté
    le jus qui manquait à mes mots sans voie
     
    Oh, Mère
    des misères
    viens couvrir de ton plaint-chant mes abois
     
    Yodel ! Yodel !
    L'amour est seul
    et je n'y loge plus aucune joie
     
    Euh, Ciel
    formel
    as-tu jamais songé changer de loi ?
     
    Un âge passe là-dessus
    bradant le fond de sa vertu
    pour quelques pitoyables fallacieuses miettes
     
    Sans déconner, c'est une horreur !
    d'aller tenir le quart une heure
    à la vigie d'un monde marchand, à sa tête
     
    Et pourtant, j'y vais sans frémir
    l'âme exempte de repentir
    et cherchant quelque mot à qui faire une fête
     
    Sans déconner !
    A quel moment n'ai-je su m'éveiller ?!
     
    Falleri, fallera ! Valleri, vallera !
    Verzeih mir Dunst und Sünde !
     
    Elle ne m'aimait pas ! Elle ne m'aimait pas !
    De là que j'en crève mes yeux
     
    Totale erreur !
    Pardon, mon cœur
    je t'ai par trop abîmé
     
    Et le bonheur
    n'est qu'une fleur
    sitôt chérie que fanée
     
    Sans déconner !
    Il n'est en ce monde que ton sein, Liberté
     
     

    Gaëna da Sylva, photographie, Québec

    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour une photographie de Gaëna da Sylva
     
     
    He's the only one who knows the words
     
    #T'es où, mon tétin, mon Art-colle
    ma petite pensée frivole
    quand la boue monte à mes chevilles à l'arrêt ?
     
    Entends-tu mon appel au monde
    quand les morales pudibondes
    s'octroient le droit de me laisser pleurer ?
     
    T'es où ? T'es où, ma Chère Folle ?
     
    Inutile de répliquer
    Va, je sais très bien où tu es
     
    N'écoutant que ton Noble Père
    et la folie de son mystère
     
    En enfer 
    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
  • Cellfy

    photographie,selfie,cochon,clavier d'ordinateur

    tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Mon silence affamé

    Silence rassasié de sonore aujourd'hui
    (à dévorer les bruits qu'agitait l'alentour)
    je mets à ta portée de possibles amours
    qui ne verront le jour qu'au plus fort de l'ennui
     
    Au coin, le fauteuil vert livre ses confessions
    arme un semblant de chair à son bras de velours
    en déduit un roman de fluides parcours
    Je vais perdre ma vue à sa résolution
     
    Je travaille au secret d'une simple musique
    les doigts sur le clavier fermé à double tour
    dont j'ai lâché la clé peut-être dans la cour
    avant de m'occuper d’épure et de métrique
     
    À l'étage, un esprit seul en sa chambre noire
    fixe un moment compris entre ici et toujours
    puis, recoiffe à la Klimt une veuve au sein lourd
    et rompue à l'attente infinie des boudoirs
     
    C'est l'heure, le soleil tire son bas profil
    Souverain inutile, emporte les espoirs...
    Ton somme est sur la ville où longe ses trottoirs
    mon silence affamé à nouveau en exil
     
     
     

    Gaëna da Sylva

    tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    inspiré des Confessions du Fauteuil Vert, de Gaëna da Sylva, photographe.