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green armchair

  • Greener bent worry word

    Not sure my shoulder can supply
    the shelter you seek for
    whilst, knocking at your door
    ancient dreams shake a silent cry

    I'm just an armchair... See?
    Yes, green and velvety
    and yet a simple fourniture
    granted to intimate pleasure

    So cold until you bring your warmth
    so dry until you spill your tears
    receptacle of eather fears
    or joys, or scenaries of yours

    I'm just an armchair... See?
    Do what you want of me
    I won't reply
    The thing is I'm your confident. Don't you be shy

     

    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    pour @Gaëna... (I found'ya!)

  • ample heure (et consolation)

    de tiniak à Gaëna

    Armchair & Tristesse

    (illustration d'une connivence)

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  • Cousine forestière

    Tant la forêt me plaît
    allant sur sa peau blanche
    trouver où m'oublier
    tomber, faire la planche
    et puis, apercevoir
    moutonnant, grise et noire
    sa tendre intimité
    offerte à mon idée

    Je l'écoute frémir
    peut-être à mon approche
    avec, en moi, ce mioche
    qui aurait tant à dire
    pour ce qu'elle m'a fait
    sur les pas de Poucet
    devenir enfin homme
    un trèfle dans l'album

    Je mâche ta lumière
    foison inextricable
    ta clarté douce-amère
    changeante et improbable
    et laisse dans ton ombre
    un songe qui m'encombre
    avant de m'en aller
    plus loin, vers la vallée

    Et je chante (pourquoi ?):
    "Prom'nons-nous dans l'émoi..."

    Poésie, tiniak, Gaëna Da Sylva Photographie, Confessions of the green armchair

    Pour une photographie de Gaëna Da Sylva
    tiniak ©2017 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • Mon silence affamé

    Silence rassasié de sonore aujourd'hui
    (à dévorer les bruits qu'agitait l'alentour)
    je mets à ta portée de possibles amours
    qui ne verront le jour qu'au plus fort de l'ennui
     
    Au coin, le fauteuil vert livre ses confessions
    arme un semblant de chair à son bras de velours
    en déduit un roman de fluides parcours
    Je vais perdre ma vue à sa résolution
     
    Je travaille au secret d'une simple musique
    les doigts sur le clavier fermé à double tour
    dont j'ai lâché la clé peut-être dans la cour
    avant de m'occuper d’épure et de métrique
     
    À l'étage, un esprit seul en sa chambre noire
    fixe un moment compris entre ici et toujours
    puis, recoiffe à la Klimt une veuve au sein lourd
    et rompue à l'attente infinie des boudoirs
     
    C'est l'heure, le soleil tire son bas profil
    Souverain inutile, emporte les espoirs...
    Ton somme est sur la ville où longe ses trottoirs
    mon silence affamé à nouveau en exil
     
     
     

    Gaëna da Sylva

    tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    inspiré des Confessions du Fauteuil Vert, de Gaëna da Sylva, photographe.