Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

liberté

  • Rose

    Le temps à bout de bras et le cœur à l'arrêt
    (il ne veut plus compter mes larmes qui s'envolent)
    je me tiens devant toi, fatiguée, sans parole
    dans le vent cévenol venu jusqu'à nos crêts

    J'implore - l'entends-tu ? quelque moment paisible
    hurlant dans ma sourdine au milieu des criquets
    que "j'en ai plein le cul !" de tous les sobriquets
    dont tu m'as affublée en te trompant de cible

    La robe qui me vêt, c'est mon premier affront
    (ouais, ce rose-bonbon, c'est de l'âme à l'eau forte)
    puis, j'ai muré la porte et brûlé tes chaussons

    L'image que tu vois n'est qu'un prétexte, en fête !
    Me figure ta tête... Adieu, triste garçon !
    Mon réveil est profond et piste une autre quête

     

    Val Tilu Photographies,tiniak,polèmes

    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    Crédit photo ©Val Tilu Photographie

  • Tétin jets

    wish "outside (was) as warm as a bed with a maid"
     
    Je suis venu téter
    à ton sein, Liberté
    le jus qui manquait à mes mots sans voie
     
    Oh, Mère
    des misères
    viens couvrir de ton plaint-chant mes abois
     
    Yodel ! Yodel !
    L'amour est seul
    et je n'y loge plus aucune joie
     
    Euh, Ciel
    formel
    as-tu jamais songé changer de loi ?
     
    Un âge passe là-dessus
    bradant le fond de sa vertu
    pour quelques pitoyables fallacieuses miettes
     
    Sans déconner, c'est une horreur !
    d'aller tenir le quart une heure
    à la vigie d'un monde marchand, à sa tête
     
    Et pourtant, j'y vais sans frémir
    l'âme exempte de repentir
    et cherchant quelque mot à qui faire une fête
     
    Sans déconner !
    A quel moment n'ai-je su m'éveiller ?!
     
    Falleri, fallera ! Valleri, vallera !
    Verzeih mir Dunst und Sünde !
     
    Elle ne m'aimait pas ! Elle ne m'aimait pas !
    De là que j'en crève mes yeux
     
    Totale erreur !
    Pardon, mon cœur
    je t'ai par trop abîmé
     
    Et le bonheur
    n'est qu'une fleur
    sitôt chérie que fanée
     
    Sans déconner !
    Il n'est en ce monde que ton sein, Liberté
     
     

    Gaëna da Sylva, photographie, Québec

    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour une photographie de Gaëna da Sylva
     
     
    He's the only one who knows the words
     
    #T'es où, mon tétin, mon Art-colle
    ma petite pensée frivole
    quand la boue monte à mes chevilles à l'arrêt ?
     
    Entends-tu mon appel au monde
    quand les morales pudibondes
    s'octroient le droit de me laisser pleurer ?
     
    T'es où ? T'es où, ma Chère Folle ?
     
    Inutile de répliquer
    Va, je sais très bien où tu es
     
    N'écoutant que ton Noble Père
    et la folie de son mystère
     
    En enfer 
    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
  • Le bracelet

    Quel que soit le serpent qui s'arrime à cette heure
    fragile, où le vertige apparaît séduisant
    et l'oubli de ce monde un problème entendu,
    à me laisser gober par ses lèvres fendues
    je me quitte la peau, la chair et la charpente,
    investi de mon âme en songe voyageur...

    Je me disais aussi que, le rêve passé
    la charpente est bien lourde et la peau chiffonnée
    que la chair
    me semble avoir été rapiécée de travers
    quand à l'âme... c'est triste,
    elle peine à nourrir un point de vue artiste

    Bon,
    (quel que soit le serment qui s'agrippe à ces peurs)
    il me faut cheminer, prisonnier de broutilles
    liberté surveillée, serpent à  la cheville.

    BRACELET.JPG

    tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK 

  • Qu'on sonne à la porte

    A point nommé
    fil, ma pensée
    subtilise
    et d'un mot l'autre
    aussi la vôtre
    électrise

    Elans, détours
    hauts libres cours
    épiloguent
    coquelicots
    ceignant à flot
    la pirogue

    Insigne extase
    des périphrases
    hyperbolent
    tirée des songes
    à bout de longe
    la corolle

    Oubli ! Oubli !
    ton vent s'écrit
    « j'aime encore »
    aux coins de table
    des nuits de sable
    noir et or

    Unique vers
    à l'univers
    méthodique
    frotte ta corde
    au Grand Désordre
    mélodique

    qu’on sonne à la porte, hélas
    mon grave et gris sourire grimace

     

    tiniak © 2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    impromptu littéraire -  tk#63

    1think.jpg

    une occasion de souhaiter à tous les participants du site d'écriture ludique LES IMPROMPTUS LITTERAIRES la meilleure et la plus durable énergie qui soit, très chères Scribouilles, au seuil de cette nouvelle année de LIBRES COURS !!