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acrostiche - Page 12

  • Slam aux Parques

    poésie,photographie,aurélie désert,acrostiche,dzart,trois parques,fois deux = 6Six arches fatiguées
    tombées d'un ciel de lait
    campent dans la forêt
    un ballet impromptu
    pour les enfants perdus
    en mal de soleil nu
     

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  • Euphrasies

    Eh, quoi ! Mon cœur... Tu jargonautes !
    Sur les berges du plus ancien mirage
    où nue se lut notre première page
    livrée sans faute
    et pas à pas
    dans la trace de l'homme songeant, passé là
     
    Calme-toi mon doigt, tu fibriles !
    La finesse de ton pistil
    distille un copieux jus de palme
    sur l'affleurement d'un verbe plus calme
    qu'il n'y paraît
    avec les sentiments qui s'y sont engouffrés
     
    Rêve, ta sève de buisson !
    ardent comme une désertion
    retiens en corps le sablier
    qui se joue des veules passions
    de leur morne cours journalier
    et dis-moi que j'ai peur parce que raison j'avais
     
    Il est ailleurs quelque métrique
    savante, puissante, énergétique...
    disent les langages aveugles
     
    Tu sais comme la terre meugle !
    Et, pas moyen d'en réchapper
    quand tremble mon calame au moment de signer
     
     

    poséie, Laurence Le Masle, liberté d'expression

     tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    Lien permanent Catégories : carnÂges 0 commentaire
  • fuites plurinerfs

    Réveil mâtin, ne me dis rien
    je n'ai pas dormi cette nuit
    occupé que j'étais
    à tenir à mes pieds mon Chien
     
    Et quel fut mon dernier tourment ?
    Ah oui, Quelque Perdue...
    Le temps de remonter la rue
    à peine !
    Pas de quoi bâtir une antienne
     
    J'ai fait ce rêve immense et récurrent
    de toi, que j'ai connue pour intime sarment
    et qui ne me sais plus
    tel un ciel évident
    coule au bout de la rue
    changeant et méconnu
     
    Et tu pars
    sur un air de victoire
    chantant
     
    Tacite épure
    si rien ne dure
    que fait ce rêve dans les nuits
    qu'obstinément je négocie
    comme le marin sa voilure ?
     
    Sanglé à l'aube s'attachant
    à me dire que tout est cuit
    je n'entends, Guerre! que ta nuit
    renonçant à pas de géant
    fuit
     

    poésie,fuites urinaires,incontinence adulte,je lui pisse dessus en fait,bon avec un,acrostiche,quand même

    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    (mais ce n'est que songe, bien sûr
     car tu es , mon Aventure)
     

  • Ô Mage

    Mon précieux verbe, folle épure
    toujours en herbe verte et sûre
    mâchouillé tel un vieux chouin'gomme
    l'or logé au cœur de ta pomme
    après le croquant de l'écorce
    des bois du bon roi Bouche-Torse
    a le bouquet de mille gerbes
    aussi l'emphase crue des plaidoyers acerbes
     
    A de trop braillardes cohortes
    ton murmure claque la porte
    et de trop frustes homélies
    enflent les orgues dans ton cri
    battant rappel
    de la pensée au simple bruit accidentel
     
    Gouleyant fruit tombé à point
    à l'issue d'un songe indécis
    ton ouverture me ravit
    ce que j'y engageais de mien
    pour l'offrir en partage, alors
    avec l'Inattendu qui l'accueille au-dehors
    et le triture
    le modèle a sa joie ou sa déconfiture
     
    Ilot nourri de sédiments
    coiffé des Quatre Hurlements
    le col ceint de mouvantes ondes
    agrégeant les plaintes du monde
    (selon : chant, aria, comptines)
    en de compactes médecines
    et pour seule accréditation
    les frontispices
    qu'il te plaît de cacher dans quelques interstices
     
    Eponymie contradictoire
    étirant l'orange des soirs
    jusqu'au liseret frémissant
    des parures de firmament
    je te promène et tu me nommes
    en bouche, le même chouin'gomme
    chaque sens connu aux aguets
    pour le plaisir que c'est d'en dire davantage
    forçant le trait
    en feignant de tourner la page
     
     

    tiniak

    ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#232
  • solero

    Sa lèvre ourlée de mousse attend que je l'embrasse
    d'un lent panoramique amoureusement vert
    je goûte avec bonheur cette langue de mer
    qui écarte les doigts de notre terre grasse
     
    Opérante magie d'échos luminescents
    l'orfèvre tragédie du jour contre le soir
    remue sa féérie d'ordres contradictoires
    sur la table servie pour leur assemblement
     
    Là, je prends la mesure au cordeau de mon être
    avec le poumon plein des chansons du métier
    avec le poumon plein de l'envie de crier
    et le cœur au-dessus qui soupire : « peut-être... »
     
    En d'autres lieux-sans-doute avec toi contre moi
    (tellement que tu m'as traversé !)
    à siéger au chevet de tes obscures lois
    j'eusse été le jeu de leur toupet
     
    Rendu à la valeur des souffles généreux
    dans la paresse de leurs dentelles
    fouillant du nez leur sein organique et soyeux
    j'enclenche à nouveau la manivelle
     
    Où que partent les pluies que fourbit le marin
    elles n'ont plus le goût de mes pleurs
    l'Aujourd'hui me suffit; que passe leur chemin
    loin de l'herbeux regain que j'effleure
     
    (De feu, point !
     Et d'entendre son chant délirant encor moins !)

    Laurence Le Masle qu'elle m'a fait !

    tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK