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solero

Sa lèvre ourlée de mousse attend que je l'embrasse
d'un lent panoramique amoureusement vert
je goûte avec bonheur cette langue de mer
qui écarte les doigts de notre terre grasse
 
Opérante magie d'échos luminescents
l'orfèvre tragédie du jour contre le soir
remue sa féérie d'ordres contradictoires
sur la table servie pour leur assemblement
 
Là, je prends la mesure au cordeau de mon être
avec le poumon plein des chansons du métier
avec le poumon plein de l'envie de crier
et le cœur au-dessus qui soupire : « peut-être... »
 
En d'autres lieux-sans-doute avec toi contre moi
(tellement que tu m'as traversé !)
à siéger au chevet de tes obscures lois
j'eusse été le jeu de leur toupet
 
Rendu à la valeur des souffles généreux
dans la paresse de leurs dentelles
fouillant du nez leur sein organique et soyeux
j'enclenche à nouveau la manivelle
 
Où que partent les pluies que fourbit le marin
elles n'ont plus le goût de mes pleurs
l'Aujourd'hui me suffit; que passe leur chemin
loin de l'herbeux regain que j'effleure
 
(De feu, point !
 Et d'entendre son chant délirant encor moins !)

Laurence Le Masle qu'elle m'a fait !

tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

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