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acrostiche - Page 9

  • sûre prise

    L'œil vif et le regard curieux
    gravement malicieux
    elle remet en jeu son titre de Markise
    à lever la surprise
    dans le champ de l'instant
    où flotte un mouvement qui rameute le sens
    interroge l'essence
    vient à brouiller la mise
    et s'efface en riant dès la prochaine prise

    Où que logent ses ombres
    des propos satisfaits, elle n'est pas du nombre
    et, dans sa profonde heure
    cultive une abyssale noblesse de cœur

    Un allant coloré dore ses intentions
    de feuilles enfantines
    cultivées à Berlin
    pour fleurir à son front
    comme autant de boutons à son coffret d'épines

    Impossible mission remise au goût du jour
    avec obstination, sur un meuble métier
    elle veut embrasser des fantômes, des fours
    des ballons dans la cour, le pied à l'Être y est !

    Ses robes tuent le temps
    d'un éternel élan vers un soudain espace
    sa chair est, sans menace
    un aveu délirant

    Elle remet en jeu son titre de Markise
    (vous dis-je, à chaque prise !)
    l'âme dans l'objectif
    et le geste amoureux, sincère, suggestif

    Photographie, insta, poésie, tiniak, Louise Markise
    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

    Dédié à Louise Markise (photographie en illustration)

  • Je m'invite, ce soir, à la table de dieu...

    Je m'invite, ce soir, à la table de dieu
    le cheveu éléctrique et l'âme labourée
    sans foi, salamalecs ni carton véhipé
    pour lui dire mon fait et lui cracher mon feu

    Elle est belle, sa table ! Elle ferait envie
    à ma meilleure amie, ma pensée douce et tendre...
    En repartant d'ici, j'aurai de quoi répandre
    mon opportun butin sur de bien frêles vies

    Rigole, mon mignon ! Triste vendeur d'espoir !
    Quand soudain, il fait noir et tout est désoeuvré
    quand le vin c'est de l'eau, le gigot du pâté
    le ciel, une menace... Quel est ton à-valoir ?

    Eh, boudin ! Reste là ! Les pieds dessous la table...
    Frotte bien ton bidon, je te garde un dessert
    qui saura t'étoffer du tissu doux-amer
    où tu contrains nos peaux avec tes tours pendables

    Va chier, connard de dieu ! Trop de guerre en ton nom !
    Et d'absurdités, donc !... Ou quoi, fatalité ?
    Attends, j'ai pas fini, Cosmos... Tu pues des pieds ?
    Pour quoi tu dis partout que Ciel est ta Maison ?

    Emporte-moi, Colère ! Au-devant de ces vents
    qui font changer le jour

    Où reste mon amour ?

    Un matin me l'appris, je brûle dans son four !!

    Qui reste-t-il à table ? Un dieu ? Oh, quelque Humain ?...
    J'ai, les pieds dans le sable, une envie de plisser
    l’œil sur le firmament; je me cure le nez
    en pensant à ton rire, à ta fièvre, à ton sein

    Un matin me l'a prise en traître
    entre être et n'être plus

    Où loges-tu, salop ?

    Il me reste un ergot, je le garde pour Toi !...
    et vais donc, sans tarder, mettre le pied à l'Être, yeah !!!

     

    nicola peldher,tiniak,saint valentin,liverpool,scooter

    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire (livré en retard) - tiki#310

  • Je m'invite, ce soir, à la table de dieu...

    Je m'invite, ce soir, à la table de dieu
    le cheveu éléctrique et l'âme labourée
    sans foi, salamalecs ni carton véhipé
    pour lui dire mon fait et lui cracher mon feu

    Elle est belle, sa table ! Elle ferait envie
    à ma meilleure amie, ma pensée douce et tendre...
    En repartant d'ici, j'aurai de quoi répandre
    mon opportun butin sur de bien frêles vies

    Rigole, mon mignon ! Triste vendeur d'espoir !
    Quand soudain, il fait noir et tout est désoeuvré
    quand le vin c'est de l'eau, le gigot du pâté
    le ciel, une menace... Quel est ton à-valoir ?

    Eh, boudin ! Reste là ! Les pieds dessous la table...
    Frotte bien ton bidon, je te garde un dessert
    qui saura t'étoffer du tissu doux-amer
    où tu contrains nos peaux avec tes tours pendables

    Va chier, connard de dieu ! Trop de guerre en ton nom !
    Et d'absurdités, donc !... Ou quoi, fatalité ?
    Attends, j'ai pas fini, Cosmos... Tu pues des pieds ?
    Pour quoi tu dis partout que Ciel est ta Maison ?

    Emporte-moi, Colère ! Au-devant de ces vents
    qui font changer le jour

    Où reste mon amour ?

    Un matin me l'appris, je brûle dans son four !!

    Qui reste-t-il à table ? Un dieu ? Oh, quelque Humain ?...
    J'ai, les pieds dans le sable, une envie de plisser
    l’œil sur le firmament; je me cure le nez
    en pensant à ton rire, à ta fièvre, à ton sein

    Un matin me l'a prise en traître
    entre être et n'être plus

    Où loges-tu, salop ?

    Il me reste un ergot, je le garde pour Toi !...
    et vais donc, sans tarder, mettre le pied à l'Être, yeah !!!

     

    nicola peldher,tiniak,saint valentin,liverpool,scooter

    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire (livré en retard) - tiki#310

  • DON DE SOIE (square dance)

    Si je m'observe le flanc droit, je me bétonne
    un souffle au cœur, mêlé de peur nègre et saxonne
     
    Quand je me gratte le flanc gauche (avec un rêve)
    il manque, à ce tableau, une montée de sève
     
    Une plongée, du crâne aux pieds, ne m'apprend rien
    que je n'aie remis, nu toujours, entre tes mains
     
    A l'inverse, m'appréhender de bas en haut
    conforte un besoin de travailler du chapeau
     
    Rires et pleurs me conjuguent mieux au plaisant
    bonheur de me sentir présent à chaque instant
     
    Eh, flûte ! Eh, pipeau ! Ça fait mal (eh ! pis qu'au mâle)...
    Allez, dansons dans son pourpre ventre animal !
     
    Dessus, dessous, devant, derrière ou de côté ?
    Ah, que veux-tu ! Je ne vois rien d'autre qu'un bal...
    Négocions : ce tissu de peau pour ton cheval ?
    Celui qui vient, crinère au vent, entre tes cuisses ?
    Eh, poLésie ! monnaie ma mort contre un sonnet
     
    - Con en finisse !  -
     

    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    https://www.facebook.com/chinaplusamerica/videos/1019106271563416/

  • paginaction

    Une ombre s'effare au tableau
    de mes genoux, crus, sur la règle
    Je tourne à la classe le dos
    avec, en bouche, un goût de seigle...

    Ne suis pourtant pas si bête - aïe !
    Juste indécis, main droite ou gauche ?
    Mais, du bureau qu'elle chevauche
    maîtresse nous tient pour bétail !

    Eh, je t'en fous des républiques !
    Tu verras, quand j'aurai grandi...
    Je te donnerai la réplique
    sur le théâtre de ma vie !

    Prenons, pour exemple, l'Histoire...
    Mon ancêtre est donc un gaulois
    Bon... Suceur de mangues ? de poires ?
    ou de quelques choubidous, ha !?!

    Allons z'enfants nous sacrifier
    près de l'autel de Calliorne
    pour satisfaire un Boulanger
    ridicule sous son bicorne

    Goo goo g' joob ou tralala ?
    Pas à moi, on ne la fait pas...
    J'entends faire de Différence
    un patronyme au pays France

    Et voici qu'une page tourne
    et rameute son Epinal...
    (il me reste un bout de Cantal
    qui n'ira jamais à Melbourne !)

    Sans déconner, les gars, les filles...
    Petit œil... Grand œil... C'est nos billes
    qui nous ont ouvert un espace
    où mourait l’affreux mot de "race" !

    Eh, polémique chiffonnade…
    quel pouvoir veux-tu exercer ?
    Celui d'aimer ou d'amasser ?
    Relis mieux ton Marquis de Sade !

    Ta parole inique se vautre
    sur une galette d'épeautre
    un brin de lin - pas de colza !
    dont se consolent tes forçats !

    Oublie-moi, ou mets-moi z’au four…
    J'ai cet amour que tu ignores
    pour un #Jodel contre l’âme-hors
    qui te façonne un bel atour

    Un habit fait de tromperies
    couvrant tes épaules flétries
    d'avoir courbé souvent l'échine
    pour mieux fomenter tes rapines

    Renonce vite à tes espoirs
    moins noirs que le sont mes ancêtres
    Un sang fraternel veut renaître
    et s'échange par le regard

    Nan, c'est trop tard ? Tout est En Marche… ?
    et se bâtit - sans voie ? une arche
    anticipant tous les déluges
    qu'ont causés tant de subterfuges ?

    Eh, va mourir dans le sous-bois
    de ces îlots sans foi ni loi
    où tu ne sais que promener
    ton dédain de l'humanité !

    Une page tourne et je crains
    que l’Ombre y trouve son festin

     

    tiniak ©2017 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#302