Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

totalités mineures - Page 4

  • Ovale Ier

    Où ? flotter mieux, ainsi, que dans son doux cloaque
    exempt de tout serment, lié par aucun pacte
    avec un tambourin pour seule compagnie
    celui d'un cœur sans pli dont c'est le premier acte

    Voici qu'une musique enrobe l'habitacle
    prodigue, sans obstacle, un flot de pensées neuves
    Je ne suis pas conscient que mes yeux s'en émeuvent
    Je suis bien installé, à demeure, au spectacle…

    Ailleurs est impossible !

    Liquide, la durée passe du rouge à l'or
    D'un geste ramolli, j'en touille le trésor
    Que sais-je de son prix ? Je lui fais des caresses
    J'explore un sentiment; est-ce que je souris ?

    Eh, mais quels sont ces bruits, ces lumières soudaines
    ce froid qui me remplit et m'entoure à la fois ?
    Quels sont tous ces débris ? ma coquille, peut-être ?
    En moi, gronde un lent cri : je n'ai pas voulu naître !

     

    poésie,ovale,œufs au plat

    tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#258

  • Un petit rien (comm' d'hab')

    Un petit rien à faire
    juste avant de dormir
    m'expédie en enfer
    au moment de sortir
    du Rêve
    - arpents de souvenirs sur de fantasques grèves..

    Lire la suite

  • Le pont du dernier mort

    Je tenais sur le pont, fidèlement, mon quart,
    lassé - depuis le temps ! des troubles jeux dans l'onde
    pour n'y avoir puisé aucune idée féconde
    et m'occupant d'un ciel qui n'eût pas tant d'égards
    à mon quelconque endroit.

    Ils sont venus de loin, chacun son familier,
    le front bas, l’œil humide - et la semelle, encore !
    Ils menaient leur défunt vers son dernier débord,
    suivant le benjamin et l'urne dépouillée.

    Lire la suite

  • lightened grin on grinding halt

    poésie,solarium,buster keaton,rainy day,pluie,rain,fleuve,river

    Lire la suite

  • Un vilain mai, jamais...

    Pluies éparses de mai au malingre printemps
    calamiteux chagrins sur le floral essor
    vous rameutez l'hiver à l'endroit du décor
    où le prochain été brode son argument
     
    Sales, sombres crachins, de complaintes si frustres
    que leurs pizzicati échinent les ardoises
    et font piquer du nez les allures bourgeoises
    comme il est désolant de fouler votre lustre
     
    Amèrement égal à cette obstination
    front couvert et le col relevé sous l'oreille
    résolu à ne plus me flanquer de pareille
    j'accorde ce massacre à ma désolation
     
    Un vilain mai, jamais, ne vaut un doux novembre
    puisque l'hiver est sûr commme l'été fragile
    avance prudemment sur son printemps d'argile
    que menacent l'air sec et le vent sous les trembles
     
    Mécanique de mai gonflée à la taurine
    que viens-tu chaque année hypothéquer nos plants
    de nos arbres fruitiers gâcher le bel allant
    brouiller le nuancier des mouvances marines !?
     
    Et qu'en ai-je le cœur encor à s'en navrer
    sur un quai de Juillet que longe un fleuve sourd ?
    Ailleurs, nul antidote ! et la saison toujours
    à réclamer l'encours des ors désemparés
     
     
    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK