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totalités mineures - Page 2

  • Orbital "Ite"

    Oh ! Vibrato mis en orbite
    avec tes soeurs
    je puis mieux me fouiller le coeur
    à l'amanite

    Rêves de rives étendues
    à peine en pente
    soufflez-moi des orgues atlantes
    et impromptues

    Brisant attaquant le rocher
    continental
    égaille mon Senti-mental
    jusqu'au gravier

    Ici, l'est trop terrien, le jour
    à vivre encore
    que j'en mâche de l'hellébore
    en petits-fours

    Tout est bien rangé dans la nuit
    d'un bout à l'autre
    de l'étoile nue à l'épeautre
    - sans appui ?

    Ah ! te revoilà, Vibrato
    - au diapason ?
    C'est bon, je t'offre, à la maison
    mon risotto

    Le ciel s'en est haché ailleurs
    des viandes fraîches
    (il fera beau qu'On l'en empêche !)
    - et des meilleures !

    ...

    Il faut partir; aussi, allons !
    Ô Vibrato...
    Nous prendrons le chemin des Hauts
    jusqu'à l'Orion

    Tout est parfaitement complet
    dans cet espace
    où n'existe nulle menace
    qu'un prompt arrêt

    Eh, vieux Centaure ! Où crèche Pan ?
    Sur Bételgeuse ?
    Y donne des parties fameuses ?
    C'est attirant !

     

    tiniak,polésie,célestine,astres,lune

    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • ouverture

    Du dehors
    j'ouvre grand
    la fenêtre en bois blanc
    (derrière, c'est dedans...)
    Juste au bord
    hésitant
    je regrette un peu le confort
    d'un humble sentiment
    qu'une parole amie
    m'offrit, incidemment
    - soleil chassant la pluie sans un souffle de vent

    Du dedans
    je déborde
    - et pas même une corde !
    les soupirs me sabordent...
    Juste à temps
    sans effort
    je me rattache au sentiment
    d'être un peu cet ami
    (ici, dans ce décor
    si profond que la nuit)
    que réclame la morgue en son Bel Aujourd'hui

    Hier cherche l'oubli
    Demain n'est pas encore
    et, maintenant, j'ai faim !

    Ma tête, frigide aire
    frétille à bout de poing
    transpire une encre noire

    Mon carné la recueille en fermant la fenêtre
    sur une tendre histoire

    C'est complexe que d'être, et dedans, et dehors
    Je regagne mon corps; il brûle comme un cèdre

    J'ose une mise au point
    J'y gagne mon pari et surfe sur ma ligne

     

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    tiniak ©2018 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • ample heure (et consolation)

    de tiniak à Gaëna

    Armchair & Tristesse

    (illustration d'une connivence)

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  • tempi en pot

    Que faire, dites ?
    Là, tout s'agite et bat son plein
    artistement ou tristement
    - courageusement ? vers sa fin !

    Eh, luminaires... d'invite !
    Quoi c'était, cette mort subite
    répandue, mais du bout des lèvres
    pour nous abreuver de sa fièvre
    et nous mieux finir à la main ?

    Un rêve tombé dans un puits ?
    Une caresse de la nuit ?
    Une promesse
    dite, vite oublée, drapée de joliesses

    Ce pendant, cependant
    (n'était son doux velours)
    n'efface pas le cours
    si peu libre soit-il
    et rugueux, nuit et jour
    du vivant alentour

    Qu'en faire, dites ?

    De la groupie de chansonniais ?
    Des anathèmes, pour de vrai ?
    De l'enfumage
    pour sacrifier au jeu de vaniteux carnages...

    Mieux vaut garder un pied ailleurs
    - c'est entendu !
    que de piailler à l'intérieur
    sur le menu

    Autant va le temps, cette erreur !
    - un caprice de la nature...
    coiffer, son bonnet de bonheur
    la plus infime forfaiture

    Dès lors
    puisque le temps court à ma perte
    j'adore
    l'abandonner sur l'herbe verte

     

    time, vite, tiniak le niak

    tiniak ©2017 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#278

  • Là ! L'Une, dans le caniveau

    Et revoici la nuit orange...
    sa langue aux rivages étranges
    ses ombres sales
    foulées par d'orgueilleux nomades festivals

    L'heure est parfaite...
    J'y viens comme on entre en hypnose
    une part de moi sur la pause
    et l'autre à chanter à tue-tête une bluette

    Est-ce le moment de le dire ?
    Ah, qu'elle empire...
    la chanson, nette et ravageuse
    qui offre ma tête nue à la Bételgeuse !

    Marcher n'y fait rien - au contraire !
    C'est même un aliment des plus élémentaires
    pour battre plus avant
    la peau grêle des rues vers le néant

    Enfin, la pluie s'affine et meurt
    Des flaques moirent, en douceur
    Les nues dévoilent
    les plus précieux brillants de la plus vaste toile

    Nocturne émolument...
    une phrase après l'autre paie
    son seul et franc denier
    d'un crachat versé au trottoir béant

    Tant pis pour l'heure induite !
    Ricochets sur ses points de fuite
    vont, sans vergogne, mes sabots
    broyant - prise, là ! l'Une dans le caniveau

    tiniak ©2017 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    pour un Impromptu Littéraire - tiki#277