Le soleil, le poitrail grand ouvert sur son bleu de travail, fait le fier. Il toise, dégoise; il dérange les fourmilières en se gardant bien d'y jeter pas même un regard de côté.
Il n'a pas peur du noir, il baigne dedans, la tête couronnée de dieux éteints depuis des lustres, de gigantesques fumerolles, tandis que de sa large lèvre bave d'impétueuses coulées de lave.
Glisse, aile noire, passant dessous en rase-motte; gargouille ton cri monoglotte et va-t-en porter vite ailleurs tes sarcasmes de charognard, que nul ne pleure.
Hello, I love you, Modemoiselle sous ton ombrelle et des floralies d'abatis s'élevant jusqu'à ce balcon qui pommèle sous le menton que tu pointes joyeux et ferme.
Tu passes... passes comme l'âge et déjà ne sais plus marcher, sous le soleil exagéré, qu'au bras d'un dernier avantage, laborieusement amassé comme les plis de ton ravage tombent.
Et ça décolle des parvis, les poussières, leurs armoiries et les moutons de lourds tapis qui ont déménagé hier, puisqu'elle est morte, la grand-mère; avec elle, bien des chansons.
Naturellement allégées, des âmes vont se la donner sévère au bal étoilé des prieuses. Qu'il en fût de libidineuses, d'empathiques, de rabougries... Qu'importe ! Soleil, tu les dévores toutes ! et pour te redorer la croûte, et parce que tu es glouton.
Eh, voici mes chères nuées ! Juste comme je veux sortir, voir comme je pourrais dé-lire et le ciel à n'en plus finir, et le macadam à mes pieds.
Dans votre tamis nu, sans ombre et plus gris que mon gris sourire, allons ! mes songes d'antiques nadirs, porter plus loin nos vains soupirs, jusqu'au fleuve où ma poLétique réincarnée s'abreuve.
Grinding halt
tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK