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  • soli

    zdrass'P'tomou chto mnié nravouitsa, sistra moia...

    je soliloque
    tu sollicites
    elle solidaire

    nous solivons
    vous solidifiez
    ils sot-l'y-laissent

    j'ai bon, dis mécresse ? j'ai bondi.
    elle a dit, oui.

     

    tiniak, en prolongement des dernières lignes de l'Impromptu de Cacoune ; pour le plaisir, oui.

    ©2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • trois maux, deux toits

    ce mot...

    I

    Rivage
    couvert de brume fine
    mêlant à cette bruine
    l'écume saline
    où s'égraine, sirène
    de Mû la mélopée
    que tu m'as destinée
    et que je viens entendre
    Rivage
    liseré d'amertume
    où je promène en douce
    les pieds nus sur ta mousse
    une mélancolie
    qui semble, à s'y méprendre
    embrasser l'infini
    Rivage
    qu'as-tu dis ?

    des mots, des mots
    l'ami

    corde ôm

    II

    Près du fleuve, mon âme, où vivent et s'abreuvent
    le héron, la girafe et cet hippopotame
    j'ai dressé mon bivouac

    Arrivé des grands lacs en suivant les torrents
    je viens poser mon sac

    Rêveur

    Dans un linge, à l'abri, je conserve une empreinte
    une preuve à l'appui pour que les mots se taisent
    et que, sans contredit, parle enfin à son aise
    la glaise

    Ichtia Sirenaesis est le nom que je donne
    à cette découverte
    que le monde s'étonne ou qu'il coure à sa perte:
    le conte avait raison, pardi!

    III

    Au menu, PoLésienne :
    rimes sucrées/salées
    sur coulis de sirène

    plouf!

     

     

    tiniak ©2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

  • miracle

    L'adieu m'est trop...

    Était-ce
    l’éclat de ce regard perçant l’allée du bus
    perçant les corps des laborieux
    des étudiants, de ces deux vieux
    et au-delà jusque dans mon œil amoureux ?

    Était-ce

    le pli de cette lèvre, ourlet de fraise, humus

    murmurant des perles d’envie

    sur la banquette d’un taxi

    et communiquant cette fièvre à tout Paris ?

     

    Était-ce

    la tension de ce corps dans la danse nouvelle

    livrant sa ferveur sous la douche

    après ce tour en bateau-mouche

    où nous nous étions visités de bouche à bouche ?

     

    Était-ce

    la vigueur de ce chant, mon nom que tu appelles

    clameur venue du bout du quai

    où je pars sans me retourner

    pour embrasser ton souvenir et l’emporter ?

     

    Je ne sais plus par quel miracle

    je suis encore ici

     

    Longeant les bords de Seine

    au bras de ma sirène

     

    L’adieu m'est trop odieux spectacle

    à nous, Paris !

     

     

    tiniak ©2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

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    pour les "Impromptus littéraires" - tiki#23
    où je vous recommande aussi les textes de...

    Gino Gordon,

    L'Arpenteur d'étoiles, Poupoune, Minimifa.

     

  • unic-verse

    not'ciel

    I could go out and see the world and travel around the world
    it wouldn't be wide enough

    well I could jump to the moon and fly high to the moon
    it wouldn't be far enough

    and I could follow the stars, follow a wandering star
    it wouldn't be fast enough

    then I could even reach the sun, touch this burning sun
    it wouldn't be hot enough

    I want you to be my
    I want you to be my
    I want you to be my unic verse (bis)

    I'm so grateful, you see you came to me
    and now's the day

    a day to ever last, future and past all in one way
    the Beautiful Today

    I want you to be my unic verse
    I want you to be my unic verse
    I want you to be my unic verse (bis)

    tiniak ©2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK