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valse

  • valse, Aurore !

    Quittée la chambrée
    où tu m'as aimée
    où me suis donnée en retour
     
    Sous le ciel d'été
    paré de nuitée
    viens ! allons danser, mon amour
     
    L'insouciance nous appelle
    à pleins poumons
     
    Faisant claquer la bretelle
    et le talon
     
    Je veux m'estourbir encor
    entre tes bras
     
    Demain, vers un autre port
    tu partiras
     
    Quittée la chambrée
    battons le pavé
    allons dépenser notre saoul
     
    Z'avons la nuitée
    pour nous oublier
    rire et chanter comme des fous
     
    Rigodon et ritournelle
    main dans la main
     
    A d'autres la bagatelle
    dont on revient
     
    Fini le temps des soupirs
    Danse plus vite !
     
    L'aube nous fera mourir
    à l'heure dite
     
     

    nicole gérard,Bal du Renouveau

    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    Inspiré du « Bal du Renouveau » de Nicole Gérard
     
     

  • valse océane

    Dans la valse océane où flirtent les embruns
    avec les grains de sable au gré du vent marin
    j'arpente du regard mon rêve sans rivage
    quand de l'onde les gris tous ceux du ciel partagent
    sur cette ligne étale où débutent mes fins

    Et je danse avec eux - tous les troubles de l'air,
    une gigue corsaire échappée de mes yeux
    que j'en ai le vertige et que c'est délicieux
    de sacrifier un peu de mon cœur sur sa tige
    au chant de l'atmosphère et son jeu hasardeux

    Comme on arme un vaisseau d'une bordée de voiles
    sur les cheveux mouillés de Neptune endormi
    en suivant le faisceaux du désastre d'un jour
    je te quitte ma terre au sol endolori
    et lance tous mes vœux sur la piste aux étoiles

    Et le chaos y gagne une fête foraine
    avec son bal musette et ses bois qui nasillent
    les galets font de l'œil aux planètes anciennes
    comme certains garçons savent combien les filles
    aiment sous les façons l'audace des aubaines

    Le grand miroir sans tain de la mer s’encoquine
    embarquant des canots à flanc de goélettes
    qui tirent sur leur jupe avec des cris de mouette
    mais c’est du Rock’n’Roll qui monte des cabines
    tandis que sur le port fatigue le musette

    Et je ferme les yeux puisqu’enfin tu m’embrasses
    et qu’en fermant les yeux je sais d’où je t’enlace
    et nous dansons tous deux sur la piste aux étoiles
    et nos cœurs amoureux bientôt mettrons les voiles
    et nous serons bien loin au réveil de Neptune

    croisiere.jpg

    tiniak © 2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    impromptu littéraire - tiki# 61