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soif

  • Épautre II, chapitre rixe

    à tous les charlots qui s'estiment Autrement
     
    Sublimes Essences Meurtries
    se joignant comme des mains prient
    un rêve, un amour, une absence
    - loin, très loin des Joyeuses Panses !
    croisent leurs nuances de gris
    marbrant le céleste parvis
    où se corrompent
    des feux éculés, larvés, tout couverts de honte
     
    Versant les pleurs dont l'ombre se nourrit
    offrant leur chœur à l'hypothèse amie
    courent, chantent, dansent, libres et folles
    sachant que la Camarde les tient par le col
     
    La coulpe emplie de soupirs mordorés
    le verbe empreint de fausse inimitié
    leur souffle humblement livré au hasard
    alors un cataclysme sourd de leurs guitares
     
    Et ça hurle, bien comme il faut
    pour catastropher l'indolence
    Ça vient réveiller les marmots
    prendre part à la réjouissance
    inopinée
    des Sublimes Essences, ivres de s'aimer
     
    Demain... Demain... Mais, je t'en fous
    des lendemains, des hiers, où ?
    Il n'est de vrai que l'Aujourd'hui qui passe
    Et - ça va ! on en soupe au soir de la menace
     
    Ne me dis pas ton nom trop vite
    Embrase-moi tout et sa fuite
    Je suis là, tu es là, et c'est très bien
    puisque nous avons soif et que nous n'avons rien
     
    Ah, mais rien d'autre !
    sauf que nous préférons aux ris le bon épautre
     
     

    poésie,6ème république,soif,pluriversalité,laurence le masle

    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK