La vie prend des chemins d'arabesques oblongues
pour nous tendre la main et guider nos poussières
que des vents hasardeux arrachent à la pierre
essaimant des ailleurs aux dents plus ou moins longues
ce durant, il faut être, aussi savoir aimer
La mort est une lèvre ouverte sur un gouffre
avec les yeux postés aux quatre coins du temps
elle aspire, elle aspire et tout passe dedans
au bout de l'aller simple où rien jamais ne souffre
c'est l'instant, bien certain, de devoir s'oublier
Qu'hiers ni lendemains n'inquiètent l'aujourd'hui
puisque, sur le chemin, la mort est dans la vie
tiniak ©2019 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK