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paVupApRi - Page 47

  • Claudication

    Clope au bec et le regard flou
    l'œil au frais sous le chapeau mou
    le coude levé, tu garçonnes
    le col empli de ton franc giron de matrone
     
    Lèvre mûre à la commissure
    (d'avoir tu les paroles dures)
    qu'embrase l'éclat d'un délire
    et l'enfant jaillit nu de la pince-sans-rire
     
    A ton front, pas l'ombre d'un doute
    en fleuron, ta chambre d'écoute
    alors que tu as mal au dos
    voûté pareil à la carène d'un vaisseau
     
    Une voix qui te plairait mieux
    roulée sur un sol rocailleux
    pour promener tes appétits
    depuis la place du marché jusqu'à ton lit
     
    Dénicher tes affectations
    exige un bon peu d'attention
    (un pouce pointé vers la place
    oblige ton poignet à révéler sa grâce)
     
    Eh, c'est l'effet des Carabosse !
    du mensonge où se noient les gosses
    et leur trop précoce refrain
    dont vibraient à Lesbos de si joyeux festins
     
     
     

    lesbos, garçonne

    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
    (illustration : Kees VAN DONGEN, La garçonne, Fano Messan)
  • Armoire aka Joue

    Laurence Le Masle

     

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  • lightened grin on grinding halt

    poésie,solarium,buster keaton,rainy day,pluie,rain,fleuve,river

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  • Douceur Nouvelle

    poésie, réveil, squares, mains dans les poches

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  • Un vilain mai, jamais...

    Pluies éparses de mai au malingre printemps
    calamiteux chagrins sur le floral essor
    vous rameutez l'hiver à l'endroit du décor
    où le prochain été brode son argument
     
    Sales, sombres crachins, de complaintes si frustres
    que leurs pizzicati échinent les ardoises
    et font piquer du nez les allures bourgeoises
    comme il est désolant de fouler votre lustre
     
    Amèrement égal à cette obstination
    front couvert et le col relevé sous l'oreille
    résolu à ne plus me flanquer de pareille
    j'accorde ce massacre à ma désolation
     
    Un vilain mai, jamais, ne vaut un doux novembre
    puisque l'hiver est sûr commme l'été fragile
    avance prudemment sur son printemps d'argile
    que menacent l'air sec et le vent sous les trembles
     
    Mécanique de mai gonflée à la taurine
    que viens-tu chaque année hypothéquer nos plants
    de nos arbres fruitiers gâcher le bel allant
    brouiller le nuancier des mouvances marines !?
     
    Et qu'en ai-je le cœur encor à s'en navrer
    sur un quai de Juillet que longe un fleuve sourd ?
    Ailleurs, nul antidote ! et la saison toujours
    à réclamer l'encours des ors désemparés
     
     
    tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK