Enfin, d'autres voix nues !
Lente, leur survenue cerne le ton des astres
ravale de trop vieux cadastres
et ces voix n'en font qu'une
en montant à la lune au fanal rouge sang
le furieux sentiment que l'heure est opportune
Je vide alors mes poches de leur vacuité
et vais taper la cloche à ce nouveau banquet
lâchant des ricochets à sa farce fantoche
avec les doux galets que tu m'avais offerts
Poucet, à la rivière
où je n'ai su pécher que d'amères amours
quand tu me répétais qu'elles n'étaient qu'un four
Et l'On danse ! Et l'On danse !
cependant que - j'y pense !
mon Ça traîne au jardin... Là, dessous...
Il reviendra demain... Après tout...
Aussi bien, je m'assieds
sur ma vaine pensée
et je mâche ! et je mâche !
quelques songes potaches
Oui, chantez-moi, Pierrot alignés en chorale
pourquoi je n'ai plus mal
au passage du cirque
des bourgeoises rousseurs à l'allure hypocrite
Et ça chante ! Et ça miaule !
Et ça me dévaste la piaule !
que de Mon Tapi reverdisse
un sourire neuf au masque de Jocrisse
Oui, mais comment rentrer d’Hier ?
Suis-je bête ! par la chatière
tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
pour un Impromptu Littéraire - tiki#234