Une pincée de scelles dans la chevauchée
lancée vers quelque spiritualité
jette le doute dans ma soupe
Qui s'est trompé ?
Qui s'est fourvoyé, dévoyé ?
Qui n'aura pas tiré la chasse
bien qu'ayant lu d'un trait "La Vie est dégueulasse" ?
Eh, l'oiseau ! ça ne te fait rien ?
qui massacres mon doux matin
qui gargarises
et te fous bien que j'enfile pull ou chemise...
Partout, ça pète !
pour le plus grand plaisir des marchands d'allumettes
John Lenonn est un billet vert
Louise Michel, un pis-aller
La maison de Pierre, oubliée
et l'horreur ?
l'orange amère étalée sur mon peu de beurre !
Moi aussi, je voudrais chanter
depuis ce lot : ma seule branche
Mais vois-tu, l'oiseau, c'est dimanche !
ses carreaux comme des barreaux, ses aubes blanches...
échines courbées en troupeaux !
effets de manche !
et le vain ego qui revient
s'acquitter de son bel écot, ce mâtin !
(bon dieu, ce riz !
sans déc' ! sérieux ! tu m'en vois tout marri)
Et la Marie - tiens oui, au fait !
celle au popotin en goguette
l'as-tu revue ?
celle qui descendait ma rue, le vent en poupe
à la bourgeoise paradant devant ses troupes
le tétin fier
soutenant son regard sans grand mystère ?
Non ? Moi non plus...
Pitié pour nous, pauvres prêcheurs !
Le ciel est tout fragmenté d'heurts
et ça nous plombe
et je n'y vois planer que des palombes
tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK